" En 1945, les Allemands évacuent le camp 'Auschwitz, abattant plusieurs prisonniers et forçant les survivants à une marche de la mort. Deux femmes, Hélène(Julie Depardieu et Lili (Johanna ter Steege), tentent d'emmener leur amie Rose (Suzanne Clement) , mais celle-ci est trop affaiblie.
Plusieurs mois après, Hélène, qui a survécu, rentre à Paris. Ses parents ont été assignés dans les camps et elle occupe seule l'appartement familial, resté sous scellés depuis leur arrestation. Hélène passe une annonce dans Naïe Presse (Presse nouvelle, journal en Yiddih) pour retrouver Lili. Faute de réponse, elle repasse l'annonce chaque année.
Hélène retrouve à Paris, Henri( Hippolyte Girardot), un ancien amoureux, lui aussi Juif victime de la Shoah, et dont la femme morte en déportation. Passé entre les mains des médecins nazis, Henri ne peut plus avoir de rapport sexuel et tente de repousser Hélène. Mais elle l'aime toujours et l'épouse.
En 1962, après avoir pu reprendre contact avec Lili, Hélène 'invite pour quelques jours au bord de la mer à Berck-Plage, dans un appartement prêté par son ami Raymond(Mathias Mekluz) . Hélène qui croyait Rose morte à Auschwitz, est stupéfaite de la voir descendre du car après Lili. Les trois femmes vont alors évoquer, pendant ce temps de vacances, leurs vies présentes et leurs souvenirs de ce qu'elles ont traversé ensemble".
Il est vrai quand dans une année on a l'occasion de voir et entendre un grand film sur la Shoah, le film de Zilberman semble très vide sur le fond et la forme. Le réalisateur apparemment n'en a pas fini avec l'évocation de sa sexualité (c'est le réalisateur de L'homme est une femme comme les autres) et de sa juadicité. Ce ne serait pas un problème si dans son film, on s'ennuie de la première à la dernière seconde du film, qu'on égrène pas assez vite. En rendant ici hommage à sa mère.
L'idée pourrait être bonne, mais l'entreprise est bourrée de reconstitution approximative et d'émotions trop appuyées.
On est entre pudeur et impudeur, sans jamais vouloir choisir son camp, sauf évidement celui de l'horreur. Les comédiennes font tous leurs possibles pour rendre cette histoire possible, mais ne devait-elle pas restée dans cette famille qui a souffert, où d'en donner la réalisation à une personne externe à cette histoire, qui aurait pu donner une autre perception de l'émotion.
Note ; 8.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jean Jacques Zilberman
Scénario ; Jean Jacques Zilberman, Danièle d'Antoni et Odile Braski
Musique ;, Eric Slabiak
Production ; Denis Carot et Marie Masmonteil
Photographie : Rémy Chevrin
Montage : Joelle Van effenterre
Décor ; Valérie Grall
Casting ; Constance Demontoy
1er Assistant Réalisateur ; Jean-Christophe Delpias
Costumes : Olivier Bériot
Son : François Waledish
DISTRIBUTION
Patricl Ligardes
Béatrice Michel
Maria Pittaresi
Chelsy Bottier
Matthieu Le Garrec
Maxime Le Garrec
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