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samedi 5 décembre 2015

LE PONT DES ESPIONS de Steven Spielberg (Pas du grand Spielberg à mon avis)

LE PONT DES ESPIONS de Steven Spielberg est un Drame américain tiré d'une histoire vraie.

Tout d'abord avant de commencer ma critique, je voudrais dire que j'adore le travail de Steven Spielberg, mais hélas ces deux derniers films (Cheval de Guerre et celui-là) m'ont un peu déçu, la raison principale, est la trop grande importance du numérique dans l'image, qui refroidit mon plaisir, car elle gèle l'histoire, qui est pourtant le point important des films de Spielberg.

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"En pleine guerre froide, un avocat américain accepte de défendre Rudolf Abel, un espion soviétique oeuvrant sur le sol américain. A cause de la crainte des Soviétiques, il subit des rejets, tant par la population que par le système judiciaire. Par la suite, il accepte de négocier l'échange de Francis Gary Powers, un pilote de la CIA dont l'avion espion a été abattu au dessus de l'Union Soviétique. L'avocat doit cependant se rendre à Berlin-Est, contrôlé par Soviétiques, sans protection diplomatique.

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La première chose que l'on remarque avec ce sujet, c'est qu'il s'agit d'une histoire d'espions, point d'orgue important cette année, avec 007, Mission Impossible, Kingman et Agents très spéciaux, le film de Spielberg étant moins ludique et avec aucun humour ou recul sur le métier d'espion.

De l'espion, il va en rester grand chose, car le héros principal de cette histoire est l'avocat James B.Donovan (Tom Hanks) qui est pratiquement de tous les plans et bien sur l'autre vedette du film, sont les Ponts, ou vont être échangé les hommes concernés. Plan déjà vu dans Le Serpent de Henri Verneuil qui reprend un peu la même histoire, mais fictionnisé.

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Ce qui est dommage, car la meilleure scène du film, est celle d'ouverture digne de "Arrête moi si je peux", ou l'espion Russe est suivi dans les rues et dans le métro et qui va arriver le crois-t-on de débarrasser de ces futurs geôliers.

L'autre scène importante du film est celle vers la fin où on échange les espions ou les prisonniers qui donne un sentiment de malaise, qui prend aux protagonistes.

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Le reste sur les scènes de procès que je trouve trop longue (comme dans Lincoln) et des scènes de négociation entre Berlin-Est et les bureaux de l'ambassade russe, sont aussi inintéressante au demeure.

C'est évident une histoire d'hommes, un thème récurrent chez Spielberg, ou le bon montre les dents sur les méchants, dans une métaphore de la virilité, avec une critique des moeurs de l'époque avec l'anti-communisme primaire (pas sur les vrais et bonne raisons) comme la peur de la bombe atomique par les russes, sachant quand même que c'est les américains l'on employé en premier, Spielberg en bon démocrate aime à le rappeler.

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Les premières images du film sont sans musique, en effet John Williams (le fidèle) étant malade, il a fait appel à Thomas Newman, et ont décidé de ne pas mettre de musique pour au moins 20 minutes, on s'en un manque de la musique du maître évidente dans ce film.

J'ai pas beaucoup aimé que les négociations que mène Donovan soit pas très complexe et violente, on a l'impression de négociation du Medef avec des patrons. Les images de la ville de Berlin-Est en numérique ou on voit chaque mouvement de trucage, sont assez bizarre, et donne l'impression d'être derrière d'un écran de mise au point numérique.

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De plus, il en ajoute beaucoup dans le côté lacrymo, comme ces visions à travers la glace d'un train, sur les hommes passant le mur de Berlin qui venait d'être construit.

Tom Hanks comme d'habitude est parfait (dans des moments difficiles pour lui), mais il joue son rôle, sans donner une démesure à son personnage. Seul acteur vraiment parfait dans ce film est Mark Rylance qui joue le rôle de l'espion Russe, qui sans pratiquement de dialogues arrive à donner une âme à son personnage.

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En plus aucun des personnages, ne dégage ni empathie, ni détestation, ce qui fait qu'on ne choisit pas son camp, ce qui est une habitude chez Spielberg.

Voilà c'est dommage, ce n'est pas un grand Spielberg et l'histoire ne donne aucun reflet dans notre actualité, un film d'un autre temps avec des moyens moderne.

Note : 14.10

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FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Matt Charman et Joel et Ethan Cohen
Direction Artistique : Anja Muller et Marco Bittner Rosser
Décors : Adam Stockhausen
Photographie : Janusz Kaminski
Costumes : Kasia Walicka-Maimone
Montage : Michael Kahn
Musique : Thomas Newman
Production : Kristie Macosko Krieger, Marc Platt et Steven Spielberg
Co-Producteur : Christoph Fisser, Henning Molfenter et Charlie Woebcken
Durée : 141 minutes
Budget : 40 millions de Dollars

DISTRIBUTION










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