Ce film est une bombe qui risque de devenir culte pendant longtemps, et les gens pourront voir l'une des vedettes de Game Of Trones (Kit Harrington) dans un rôle à l'opposé de celui de la célèbre série, comme quoi avoir de l'auto-dérision c'est malsain du tout. Le film est du niveau de Tonnerre sur les Tropiques de Ben Stiller.
Tout part de ce fameux match de tennis à Winbledon qui a duré 7 jours (et pas la nuit quand même) et qui avait opposé Charles Poole et Aaron Williams ? Non vous nous en souvenez pas, le cerveau non plus !!! C'est pourquoi 7 Days in Hell, sous la forme d'un faux documentaire réalisé par Jake Szymanski revient sur ce fameux match de 2001.
Ce faux-documentaire tourné en simplement 3 jours, est à regarder plusieurs fois pour en découvrir tous les détails plusieurs fois de suite, tellement c'est foisonnant de bêtises, de conneries, de gags 1000 fois supérieurs au film français qui se veulent drôle.
Le film ne dure que 42 minutes, mais on a le droit à de foutage de gueule des documentaires et surtout les documentaires sportifs (pour voir le pire du pire, regarder celui de Ronaldo) , des joueurs de Tennis, des Journalistes et tout ce qui gravite autour du Tennis (et non Penis, même si Aaron Williams ne pense qu'à cela).
7 Days in Hell se fout de tout à boulet rouge mais avec beaucoup de tendresse sur le tennis, beaucoup de clins d'oeil sur des moments qu'on a déjà vu dans la réalité. Dès le début on raconte l'histoire incroyable de Aaron Williams, fils adoptif des parents de Vénus et Sérena Williams, et qui dans une parodie d'eux même parle de leurs frères avec tendresse, malgré que celui-ci soit aussi débile d'un pensionnaire de Vol au Dessus d'un nid de coucou ne pensant qu'au sexe féminin, même pendant un match, il fait l'amour (faut dire que le match dure 7 jours, il faut bien s'occuper entre les lignes), mais aussi un garçon à la surprise générale. Aaron Williams est une caricature non déguisée d'André Agassi, Marat Safin ou encore John McEnroe (ce dernier excellent étant surpris par le comportement de Aaron).
Mais le deuxième protagoniste de cette finale, n'est pas en reste, le garçon s'appelle Charles Poole (joué par le très drôle Kit Harrington)qui joue le rôle d'un sportif débile, poussé jusqu'à épuisement par ses parents pour qu'ils deviennent champions pour que ces parents vivent leurs rêves à travers leurs enfants. Mais notre champion est troublé sexuellement par le journaliste sportif (édenté, en sueur qui le drague carrément) joué par Michael Sheen.
Le film tourne autour de la confrontation assez difficile entre les deux joueurs, rappelant le film Rush avec le conflit entre le Bad Boy (James Rush) et le bon fils de famille (Nikki Lauda).
Mais le film ne s'arrête pas au niveau du Tennis, il se moque de la Suède et son système judiciaire, ou Aaron Williams en prison s'évade (donc s'il s'évade il est donc libre), les modes ridicules (le short de Wawrinka on y pense), l'ignorance du dopage (même pendant un match , comme un milk-shake, tout le monde est massacré à la tronçonneuse.
En plus de ses gags complètement débile, ce sont surtout les acteurs qui sont totalement géniaux.En premier lieu Kit Harrington qui joue les débiles (mais sexy) à la perfection, avec dans le rôle du looser Andy Samberg décidément très drôle, June Squibb dans le rôle de la Reine Elizabeth II très trash et Michael Sheen en présentateur plus excité par l'entrejambes de Charly Pool que par les parties de tennis.
Note : 14.60
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jake Szymanski
Scénario : Murray Miller
Production : Andy Samberg, Murray Miller et David Bernard pour HBO
Photographie : Craig Kief
Montage : Dan Marks
Décor : Todd Jeffery
DISTRIBUTION
| Queen Elizabeth | |
| Acteur | |
| elle-même | |
| lui-même |
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