Dire que le film était attendu, c'est peu dire, en plus au vu des premiers chiffres cela va être un gros succès, et un deuxième de suite pour Chris Pratt, donc on aura un cinquième plus tôt que prévu.
Alors pourquoi je sors un peu déçu du film, par la réalisation, ou sont-ils allez chercher le réalisateur qui n'a un court et un documentaire à son actif, et surtout au scénario de flaupés de scénariste.
Car dans Jurrasic World, il n'y a aucun scénario dans ce film, c'est une suite de scènes d'actions, sans pratiquement de liens entre elles c'est peut dire.
Au départ avec le rachat de la société de biotechnologique Ingen, le jeune milliardaire Simon Masrani a rendu possible le rêve de JOhn Hammond : l'ouverture d'un gigantesque parc d'attractions centré sur le clonage et l'exposition de dinosaures vivant à partir de leur ADN fossilisé dans l'ambre.
La première image est sympa, avec les petits dinosaures qui frappent à la porte de leurs oeufs pour venir nous faire souffrir.
Tout d'abord les deux neveux de l'une des scientifiques , Zach (Nick Robinson) et Gray (Ty Simpkins) , n'ont pratiquement aucune expression, on a bien envie que les viceraptors leurs crèvent leurs boutons d'acnées. Faut dire que Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) scientifique de renom au sein du parc, n'a pas plus de volontés ou de réflexes, et oui ma chérie, courir dans la forêt avec des talons hauts, alors que des raptors, ou dinosaures vous courent après, sans compter Indominus Rex , la nouvelle attraction n'a pas l'attrait de son ancêtre dans le parc
Pas d'humour et c'est bien dommage, Chris Pratt fait du Indiana Jones, mais sans charisme, et les fonds verts (surtout en 3D) me gonflent à 2000% , comme dans les anciens films, on voit les acteurs hors du champs de l'action.
Reste par contre l'affrontement entre les vélociraptors de Owen Grady et le Indominus Rex sont assez impressionnants.
Allez avec un peu d'imagination, vu que nos bébêtes aiment se restaurer dans ce parc, un petit crachat d'un humain ou autre animal, devant l'enseigne d'un resto burger m'aurait fait éclater de rire.
Bon, vous allez me dire et Omar Sy, bon déjà il est pas coupé au montage, son rôle est inexistant, mais il s'en sort pas mal;
Et puis enfin, au bout de 100 minutes, la star arrive (la seule du film et mis en scène à juste raison) , sa majesté T-REX et là c'est le début d'un autre film, complètement excitant, et la scène de l'empereur en haut de son dôme et totalement jouissif.
Bon un film d'action avec un manque de scénario.
Note : 13.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Colin Trevorrow
Scénario : Colin Trevorrow, Derek Connoly, Rick Jaffa, Amanda Silver d'après des personnages créés par Michael Crichton
Direction Artitistique : Page Buckner, Christa Munro, et David Scott
Décors : Ed Verreaux
Costumes : April Ferry
Photographie : John Schwartzmann
Son : Kirk Francis
Montage : Kevin Stitt
Musique : Michael Giacchino
Production : Patrick Crowley, Frank Marshall et Thomas Tull
Durée : 124 minutes
DISTRIBUTION
- Chris Pratt (VF : David Krüger) : Owen Grady
- Bryce Dallas Howard (VF : Barbara Beretta) : Claire Dearing
- Nick Robinson (VF : Leonard Hamet) : Zach Mitchell
- Omar Sy (VF : lui-même) : Barry
- Ty Simpkins : Gray Mitchell
- Irfan Khan (VF : Asil Rais) : Simon Masrani
- Vincent D'Onofrio (VF : Stéphane Godin) : Vic Hoskins
- Jake Johnson (VF : Stéphane Roux) : Lowery Cruthers
- Lauren Lapkus (VF : Maïa Michaud) : Vivian Krill
- B. D. Wong (VF : Daniel Lafourcade) : Dr Henry Wu
- Brian Tee : Katashi Hamada
- Judy Greer (VF : Anne Massoteau) : Karen Mitchell
- Katie McGrath (VF : Élisa Bourreau) : Zara Young
- Colby Boothman-Shepard : Luke, le jeune dresseur
- Andy Buckley (VF : Emmanuel Lemire) : Scott Mitchell
- Jimmy Fallon (VF : Laurent Morteau) : lui-même
- James DuMont
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