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samedi 25 avril 2015

RAPPEL DE MON AVIS SUR TRUE DETECTIVE SAISON 1 QUI PASSE SUR CANAL PLUS

TRUE DETECTIVE la nouvelle série de HBO (Home Box Office), chaîne qui se révèle la plus inventive en ce moment, que ce soit dans le séries, ou dans la production de long métrage, nous sert avec True Détective une série à la fois surprenante, puissante, envoûtante et très inquiétante.

True Détective est indiscutablement la meilleure série que l'on est vue à la télévision par son intensité, sa marge de progression dans l'intrigue sans effets, mais d'une logique implacable.

Elle en est fascinante, par rapport d'appréhender l'histoire tout cela en 8 épisodes (format idéal) ou l'histoire se termine à chaque fin de saison, avant de se perdre dans les limbes des scénaristes qui veulent toujours en faire trop dans les saisons suivantes, menant les histoires vers d'autres points incompréhensibles.

Dès le générique, vous allez être mis dans l'ambiance d'une Amérique poisseuse, raciste et blanche, même si contrairement à Mississipi Burning la cause noir n'est pas du tout le sujet (golem13.fr/true-detective-opening/), sur une musique de T.Rone Burnett.

On est ici dans l'Amérique Blanche, ses religions, ses perversités, sa moiteur et sa chaleur (on est en Nouvelle-Orléans) après l'Ouragan Kathrina, ses clans, sa bourgeoisie, sa police qui est divisé, où chacun croit être à sa place, mais pas vraiment.

On pense être dans un polar classique avec l'interrogatoire classique de présumés coupables suite aux meurtres d'adolescents 20 ans plus tôt, par 2 flics que tout rapproche mais que cela va les éloigner.

L'idée géniale de cette saison est que pendant 6 épisodes, on ne suit pas ces 2 inspecteurs enquêtant sur ces meurtres, mais également 20 plus tard, de l'interrogatoire de ces 2 mêmes flics, 20 ans après après le retour de l'un deux dans la région, et un nouveau meurtre du même style. L'interrogatoire étant individuel, on ne s'est pas pourquoi il s'acharne contre eux.

Tout cela sera révélé dans l'épisode 7, qui tient à lui seul du chef-d'oeuvre, par la façon de nous retourner, et de nous faire comprendre qu'on avait les interrogations et les réponses sous les yeux (d'ou le leur de leur interrogatoire), comme dans l'excellente série "Red Reading Trilogy", ou comme dans "Zodiac" le plus important n'est pas le coupable, mais ce qui peut advenir d'enquêteur peu habitués à ces horreurs.

Je trouve aussi la chasse aux coupables, comme dans le Fugitif (l'homme manchot) très bien vus, essayant de découvrir qui il peut être, en parler, ne jamais le voir.

A voir également le plan séquence extraordinaire de 10mn à la fin de l'épisode 4, qui vous différencie d'une série classique à une très bonne série.

Et puis la scène ou l'ancienne gouvernante noire d'une famille riche est interrogée par l'un des deux inspecteurs, qui comprend en parlant simplement d'une famille bourgeoise, que la famille nombreuse qui l'entourait n'était pas si du au hasard, c'est terrible et monstrueux.

Pas de spoilers sur cet article, car que vous y découvriez cette ambiance et cette intrigue digne d'un roman policier, en avançant au rythme des personnages dans la chaleur moite du bayou. Mais comment souvent sur ce type d'histoire les mots d'enfants sont important.

Les 2 acteurs (Woody Harrelson et Matthew McConaughey) sont au sommet de leur art, surprenant pour le 1er, mais pour le 2ème, il marche sur l'eau en ce moment.

La grande découverte de cette série est le scénariste (Nick Posolato) qui pour son 1er scénario, nous sert un grand moment de télévision.

La grande découverte est le scénariste Nic Pizzoloatto dont c'est le premier scénario, qui nous a pondu une oeuvre majeur influé de Le roi en jaune de Chambers à la fin du XIXè siècle.

Pour les fans du Festival de Deauville, le réalisateur Cary Fukunaga était venu présenté un petit communautaire "Sin Nombre".

La série se présente comme une anthologie, chaque saison ayant un casting et une intrigue distincts, pour la 2ème saison on parle de Josh Brolin et Joaquim Phoenix, mais un seul aurait le rôle principale.

Au Grammy Awards et Golden Globes, on peut s'attendre à une déferlante de récompenses, tellement la série est au dessus cette année, par son inventivité et le renouvellement du genre de la narration.


SYNOSPIS



La première saison se déroule en Louisiane. En 1995, et narre l'enquête de deux inspecteurs de la Louisiana State Police, Rust Cohle et Martin Hart, chargés de résoudre le meurtre d'une jeune femme coiffée de bois de cerfs et tatouée de dessins sataniques. Alors qu'ils ont quitté la police, ils sont contactés en 2012 par 2 autres inspecteurs de police, alors qu'un autre meurtre similaire a été commis, subissant un interrogatoire individuelle comme s'il était coupable de quelque chose.

DISTRIBUTION



Matthew McConaughey - Rush Cohle
Woody Harrelson - Martin Hart
Michelle Monaghan - Maggie Hart
Michael Potts - Maynard Gilough
Tory Kittles - Thomas Papania
J.D Evermore - L'inspecteur Lutz
Dan Gourrier - Cathleen
Madison Wolfe - Audrey Hart
Kevin Dunn - Le major Ken Quesada
Paul Ben-Victor - Le major Leroy Slater
Joe Chrest - L'inspecteur Demma
Dane Rhodes - L'inspecteur Favre
Alexrande Daddario : Lisa Tragnetti
Meghan Wolfe - Maisie Hart
Tony Molina - Un inspecteur
Robert Beitzel - Chris Louvière
Christopher Berry - Guy Francis
Amy Brassette - Carla Gwartney
Brad Carter - Charlie Lange
Laura Cayouette - Therese Weems
Ann Downd - Beyy
Henru Frost - Steve
Charles Haitford - Reggie Ledoux
Jim Klock - L'inspecteur Ted Bertrand
Joshua Léonard - Mitch
Terence Rosempre - Abbeville Détective
Elizabeth Reaser - Laurie Perkins

EQUIPE TECHNIQUE



Réalisation : Cary Fukunaga
Scénario : Nic Pizzolatto
Décors : Alex DiGerlando, Cynthia Anne Slagter, Tim Bearch et Mara LePere-Schloop
Costumes - Jenny Eagan
Photographie : Adam Arkapaw
Montage : Affonso Gonsalves, Alex Hall et Meg Reticker
Casting : Christine Kromer, Meegan Lewis et Alexa L.Fogel
Musique : T Bone Burnett
Production : Carol Cuddy, Bard Dorros, Richard Brown, Steve Golin, Woody Harrelson, Matthew McConaughey, Scott Stephens, Cary Joji Fukunaga et Nic Pizzolatto.

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