Comme tous les films tirés du histoire vraie, comme ici, il est toujours difficile de prendre un parti pris dans la narration de l'histoire, ici l'auteur parlait des horreurs de la guerre avec les khmers rouges.
Or Régis Wargnier abolit la violence de l'histoire, pour ne se focaliser qu'entre la relation entre François Bizot, ethonologue qui travaille à la restauration des temples d'Anghor et Douch le jeune chez de camp Khmer par qui Bizot va être capturé. L'action se passe avant cette rencontre, pendant sa capture et après sa libération, toujours à travers le regard et la façon de voir de chacun des protagonistes, un lien va unir les deux personnages presque amicale.
C'est le défaut du film, car à oublier l'essentiel, Wargnier nous sert un film un peu froid et fluide, alors qu'il aurait du être fait de sang et de poussière.
Wargnier se refuse à filmer la torture, ce qui fait que le mélo tombe un peu, comme si on se retrouvait dans un camp de vacances, dommage car l'intention était bonne, les costumes et les décors réalistes, mais on s'y perd en conjoncture.
Le fond prime sur la forme, dommage car Wargnier est rare au cinéma.
Les deux acteurs Raphael Personnaz et Kompheak Phoeunh tiennent malgré tout bien la route.
Note : 12.70
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Régis Wargnier
Scénario : Régis Wargnier, Antoine Audouard d'après Le Portail de François Bizot
Décors : Paul Rouschop
Costumes : Elizabeth Lehuger-Rousseau
Photographie : Renaud Chassaing
Son : Antoine Deflandre, Roland Voglaire, Stéphane Rabeau
Montage : Yann Malcor et Véronique Lange
Musique : KOng Way
Production : Jean Cottin, Rithy Panh et Sidonie Dumas
Durée : 95 minutes
DISTRIBUTION
RAPHAEL PERSONNAZ / FRANCOIS BIZOT
KOMPHEAK PHOEUNG / DOUCH
OLIVIER GOURMET / LE CONSUL MARSAC
THANET THORN / NEANG
BOREN CHHITH / LAY
RATHANA SOTH / PHUONG
STEVE DRIESEN / PERE VERNET

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