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lundi 2 février 2015

SNOW THERAPY DE RUBEN OSTLUND

Snow Therapy de Ruben Ostlund avec Lisa Loven Kongsill, Johannes Kuhnke et Bradley Corbet.

Ce film suédois Prix du Jury à un Certain regard, représentera la Suède aux Oscars le 22 Février 2015.

Avant d'aborder le film en lui-même, je me suis poser la question, combien de personnes se sont réunis dans une chambre à l'Alpe d'Huez pour traduire le titre du film en français , en Suède , le film est sorti sous le titre français "Force Majeure", après traduction le titre du film est devenu "Snow Therapy", probablement pour nous faire croire qu'on doit être asse con,il faut nous mettre les points sur les I, ou les Y ici.

Le film qui débute dans une station des Alpes françaises ( tourné sur le domaine skiable de Paradiski dans Les Arcs et La Plagne et le village de Peisey-Vallandry).

Tout commence pour une famille suédoise dans cette station, avec la mère de famille, le père et leurs deux enfants , un garçon (habillé en bleu) et une fille (habillée en rose); qui profite de leurs séjours pour des exercices de ski. Avant l'événement qui va déclencher le film, on peut noter les indications ringardes d'un photographe (tout droit sorti des Bronzés) afin une famille sans trop y croire qui posent sans soucier de la forme. Cela est une indication du réalisateur, pour nous démontrer que le film est axé sur la posture de la famille, la suite le confirmera.

Un midi, la famille décide de manger dans un restaurant panoramique avec une vue exceptionnelle sur la montagne blanche immaculée. Puis on assiste à un exercice d'avalanches , qui pour ces familles doit êtres contrôlées, et bien non, la fin de cette fausse avalanche finit sur la terrasse , envahissant tables et humains,; sauf que dans cette famille le père (par lâcheté ?) va partir laissant sa femme et ses enfants derrière lui, pendant que la mère couve ses enfants de sa tendresse mammaire.

Et cet événement sans dégâts matériels ou physique, va provoquer dans la famille, une scission importante, la mère reprochant à son lâche de mari d'être parti un peu trop vite à son goûts, de l'autre le père pas conscient de son geste, et les enfants qui sentent une tension qui leurs faire craindre un divorce.

Le réalisateur de Happy Sweden , montre ses personnages dans toutes leurs failles, souvent en gros plan, inhabituel chez lui, en allant sonder les défauts des uns et des autres, la mère protectrice restant mère jusqu'au bout protégeant sa couvée, le père comme tout homme, qui montre sa lâcheté , n'oubliant pas comme dans le naufrage du Titanic , où se sont les premiers descendus dans les barques qui sont morts avec le sacro-saint principe les femmes et les enfants d'abords,donc lâche ou réalise.

Pour les personnes plus intelligentes que moi, pourront faire une analyse allongée sur un divan et expliquer, cette musique répétitive de Mozart, mais jamais au complet, ce blanc (quasi-monochrome) qui n'est pas dans rappeler le vide vers l'infini, et ses rapports familiaux compliqués et qui se délitent tous d'un coup.

Les acteurs sont parfaits et jouent parfaitement leurs rôles (enfants y compris) notamment Johannes Kuhnke qu'on a pu voir dans la série REal Humans.



Pour les amateurs de film indépendant, on reconnaître en touriste américain, le prince du film indépendant Brady Corbet (Mystérious Skin, Sils Maria, Saint Laurent, Two Gates of Sleep).

A la fin du film, on retrouve nos héros dans les mêmes conditions avec une descente de car, vers la plaine, la mère lâchera un peu la meute et le père mènera la marche vers une nouvelle vie.

Note : 14.00

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Ruben Ostlund
Scénario : Ruben Ostlund
Direction Artistique : Josefin Asberg
Costumes : Pia Alebord
Photographie : Frederik Wenzel
Son : Gisle Tveito
Montage : Jacob Secher Schulsinger
Production : Philippe Bober, Erik Hemmendorff et Marie Kjelleson
Durée : 118 minutes

DISTRIBUTION

LISA LOVEN KONGSLI
JOHANNES KUHNKE
CLARA WETTERGREN
VINCENT WETTERGREN
BRADY CORBET



















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