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lundi 16 février 2015

CHRONIQUE : 50 NUANCES DE CINEMA

Cette semaine je vais présenter 50 nuances de cinéma , en couleur et arc en ciel (Léviathan) Gris (Big Héro 6) et carrément noir pour L'enquête et Bouboule.

Donc le cinéma peut être plein de choses en même temps, et laissons ces demoiselles et femmes s'exciter surtout dans les séances du soir avec 50 nuances de Grey, comme un week-end dans une boîte entre filles avec des mâles en chaleur. Et cela leur permettra comme dirait Colette Renard  dans les nuits d'une demoiselle de :

Que c'est bon d'être demoiselle, car le soir, dans mon petit lit
Quand l'étoile Vénus étincelle, quand doucement tombe la nuit
Je me fais sucer la friandise, je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise, je me fais picorer le bonbon
Je me fais frotter la péninsule, je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule, je me fais ramoner l'abricot
Je me fais farcir la mottelette, je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette, je me fais donner le picotin
Je me fais laminer l'écrevisse, je me fais foyer le c
œur fendu

Je me fais tailler la pelisse, je me fais planter le mont velu
Je me fais briquer le casse-noisettes, je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette, je me fais reluire le berlingot
Je me fais gauler la mignardise, je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise, je me fais nourrir le hérisson
Je me fais chevaucher la chosette, je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette, je me fais gâter le matou
Et vous me demanderez peut-être ce que je fais le jour durant
Oh! Cela tient en peu de lettres, le jour, je baise, tout simplement.

Quand à nous les hommes à part Léviathan rien d'excitant.

Léviathan de Andrei Zviaguintsev avec Vladmir Vdovitchenkov et Elene Lyadova, ce film présenté au Festival de Cannes 2014 et qui a obtenu le prix du Scénario et favori des Oscars du Film étranger la semaine prochaine à Hollywood est un morceau de vie de la Russie profonde loin de la ville mais avec ses mêmes problèmes, pauvreté , misère humaine, alcool et la vie de pauvre gens face au pouvoir et à la mafia local.

Le film tient surtout par la précision de son scénario, avec un instantané très précis, de ce qui s'y passe, tellement précis que le pouvoir en place, a interdit le film dans sa version vu à Cannes.

Dans ces paysages arides de la Russie profonde, le réalisateur nous offre une peinture assez peu optimiste pour son pays, même si on est loin des combats en Ukraine, et que le quotidien de ces gens, n'aient pas de trouver des armes, mais de conserver leur biens et leur logement par des mafias sans scrupules, mais ses hommes se sentent libres et vont combattre jusqu'à leur dernier souffle pour garder leurs terres.

C'est le scénario qui me plaît dans cette histoire, allant crescendo de la relation familiale qui se délite au tribunal qui ne peut et ils le savent, ne leurs donnera jamais raison.

Les acteurs probablement pas des professionnels sont d'un réalisme étonnant pas besoin de serment d'Hipprocrate pour être convaincant et faire vrai.

C'est un brûlot sur le pouvoir Russe, qu'il soit à Moscou ou dans les champs, il y a partout des Rats des champs, des rats des villes.

Ce qui est amusant c'est que l'idée de départ vient des states par la résistance d'un opiniâtre soudeur du Colorado , Marvin Heemeyer, harcelé par des pouvoirs publics et par une police qui défendent les intérêts d'un puissant groupe. L'affaire connaît un dénouement spectaculaire et tragique en 2004.

On regardant Léviathan on pense au LIvre de Job (d'ou le titre du film) ou le monstre est difficile et inutile de combattre , impliquant que toute révolte est inutile.

En gros le film fait nous interroger sur nous mêmes, préférons nous vivre libre ou vivre en esclave, je voterais pour le premier, mais hélas c'est le second qui se met en place.

Un film visuel, profond sur notre époque, mais qui aurait pu être il y a cinquante en arrière ou dans cinquante dans le passé.

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"Le mécanicien Kolia et son épouse Lilya vivent avec Roma, leur fils adolescent de Kolia, dans une petite ville côtière de la mer de Barents. Le site qui surplombe leur maison est grandiose. Kolia ne veut pas quitter ce lieu où on vécu son grand-père et son père, ni cette maison qu'il a construite de ses mains. Lilya en revanche trouve l'endroit un peu triste, elle aimerait bien partir.
Le maire brutal et crapuleux veut s'emparer à vil de leur maison et de l'atelier de réparation automobile de Kolia. Il dit vouloir construire là un centre de télécommunications. Il a donc engagé une procédure d'expropriation pour cause d'utilité publique."

Note : 16.70


L'Enquête de Vincent Garencq avec Charles Berling et Gilles Lellouche.

Comment savoir si un film qui se veut politique est un brûlot contre le pouvoir (politique ou financier) avant sa sortie, c'est le fait que tout le monde en parle comme un scandale, les protagonistes essayant de faire interdire le film, que nenni ici, car le film de Vincent Garencq (qui avait vomis déjà Présumé Coupable) recommence son coup en faisant exactement le même film que sur l'affaire Outreau.

Même scène de début, l'arrestation d'un innocent, éclatement de la famille, un héros antipathique pour mieux faire passer le pouvoir des médias et de la justice sur son âme, et un défilement de perles de non-dits et de faux semblants.

A la rigueur à la télévision, le sujet passait, mais qui voudrait d'un tel torchon à part une grande chaîne de droite, car tout est fait dans le film, pour qu'on en ressort s'en rien avoir appris.

Au lieu de se pencher sur un seul sujet, détaillé, travaillé et documenté comme savent le faire les anglais où les américains (Les Hommes du Président, un film ou on ne voit pas le Président), ici on a le droit à un défilé de sosie des protagonistes de l'affaire Clearstream et des Frégates de Taiwan.

Sauf le héros Denis Robert pas très physique dans la vie se retrouve dans la peau de Gilles Lellouche carré au millimètre pour les beaux yeux de spectatrices (désolé elles sont allez voir Jamie Dorman), les autres on veut nous faire croire qu'ils ressemblent à l'original , dans le ridicule on fait fort ( Hervé Falloux en Villepin, Eric Naggae en Gergorin, Thomas Séraphine en Montebourg) seul Charles Berling (le meilleur du film ) en Van Ryumbeke et Laurent Capelutto en Lahoud sont crédibles. Les meilleurs rôles d'ailleurs sont ceux dont on ne connait pas les visages.

Sur le fond, en lui même, sans juger des fondements de la vérité ou non, c'est une énième charge de Denis Robert à travers ce film contre les protagonistes, se donnant le bon rôle de chevalier blanc, je ne dis pas que tout est faux, mais on a qu'un seul point de vue, donc difficile de se donner une idée très précise, reprenant les faits déjà vus dans plein d'émission sans aucun recul ni dérision d'ailleurs.

C'est du cinéma de pauvre qu'on aurait aimer plus incisif , au lieu de ce concours de sosies, c'est dérisoire de bêtises parfois, le réalisateur faisant les mêmes conneries que les protagonistes de l'époque.

Finalement pas surpris, car le réalisateur et cela en devient une habitude, ne c'est pas réalisé, fait son défile de stars (de gauche si possible) et démontre et montre rien.

Question : Est ce Redford et Hoffman ressemblait aux Originaux ...............

Note : 9.90


Bouboule de Bruno Deville avec David Thielemans et Julie Ferrier.

Pour un film qui ce veut une comédie, il est d'une tristesse absolu, car qu'elle est le but du réalisateur , faire un Dennis la Malice Gros, ou plutôt un Eléphant Man.

Car oui il expose ce pauvre jeune comédien belge sur un écran de cinéma, comme on allait voir les gens dans les foires au 19 ème siècle.

Il apporte aucune humanité dans les propos du personnage ni dans ceux de son entourage, comme si être gros est un phénomène de foire.

Je suis triste également pour ce garçon qui ne doit pas avoir beaucoup d'occasion de se mettre en évidence dans la vie, et là de lui rappeler dans une indigente humiliation de nous le montrer sous tous les angles si on peut dire.

A l'arrivée aucune morale, aucun espoir, à regarder du côté des states, ou les gros joue dans penser à leurs poids.

" Kevin dit "Bouboule" a 12 ans , 100 kilos et pas vraiment d'avenir. Soufre-douleur de deux garçons du quartier, il s'empiffre d'aliments sucrés et semble n'attendre qu'une crise cardiaque. Sa rencontre avec un vigile, Patrick est déterminante pour la suite de sa vie."

Note : 4.90

BIG HERO 6 (Les nouveaux héros) est un film d'animation de Don Hall et Chris Williams. Le film des studios Disney est évidement un film de Transition en attendant cette année le très attendu Vice-Versa, qui devrait déplacer les foules et les récompenses.

Big Hero 6 qui utilise des personnages de l'univers Marvel Comics, et ces personnages sont mythiques au Japon, on s'aperçoit très vite que le film est fait surtout pour le public Japonais.

Big Hero 6 est une équipe de super-héros évoluant dans l'univers de Marvel. Les personnages de fiction apparaissent pour la première fois dans le comic book Sunfire et Big Hero 6 de septembre 1998. Ils remplissent au Japon les mêmes fonctions que les vengeurs aux Etats-Unis.

L'équipe de Big Hero 6 fut formée par des politiciens et des hommes d'affaires, dans les l'équipe on retrouve Baumax (synthézoide créé par Hiro), Le Samourai d'Ebene (un super combattant immortel), Gogo Tomako (qui transforme son corps en boule d'énergie, Hiro Takachiho (un jeune inventeur génial) Honey Lemon (jeune fille possédant une bourse liée à une autre dimension) Wasabi No6dinger, Fred et Sunpyre.

On retrouve des personnages comme le Samourai dans Wolverine.

Ici, Hiro Hamada, un génie de la robotique, va apprendre à maîtriser et exploiter son talent grâce à son frère, le brillant Tadashi, et à leurs amis GoGo Tamago, accro à l'adrénaline, Wasabi, un maniaque de la propreté, HOney Lemon, une chimiste surdouée et Fred, un Fanboy convaincu. LOrsqu'ils se retrouvent embarqués dans un complot criminel qui menace de détruire la ville de San Fransokyo (une ville hybride entre San Fransisco et Tokyo) , Hiro se tourne vers son plus proche compagnon de robot, Baymax, et transforme la petite bande en un groupe de super-héros high-tech déterminés à résoudre le mystère et à sauver la ville.

Le film peut plaire aux petits fans de super-héros et de robotique, mais laissera froid (comme le dessin d'ailleurs) les adultes, pour un film loin d'être le meilleur des studios Pixar.

Note : 12.90


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