Pages

vendredi 9 janvier 2015

QUE SONT-ILS DEVENUS ? GRETA SCACCHI


Mais qu'est devenue... Greta Scacchi ?
Talentueuse et superbe actrice milanaise née en 1960, Greta Scacchi n'a - tout au long de sa prolifique carrière - jamais été avare en ce qui concerne l'investissement et le don de soi, et les visions charnelles de la belle Transalpine - qui lui ont valu le surnom de "Scorchy Scacchi" - hantent encore nos souvenirs les plus polissons.
Après avoir débuté à la télévision dans quelques productions en Italie et en Allemagne au début des années 80, la jolie blonde trouve en 1987 son premier rôle au cinéma dans un film ambitieux avec Sur la route de Nairobi de Michael Radford.
On découvre alors une actrice qui - outre le fait de n'avoir pas froid aux yeux - fascine immédiatement par sa beauté, sa présence et son allure. Par la suite, elle va enchaîner les (premiers) rôles (souvent) dénudés et, après avoir exhibé sa délicieuse plastique à Peter Coyote dans le sulfureux Un homme amoureux de Diane Kurys, puis avoir retrouvé ses compatriotes Paolo et Vittorio Taviani pour le formidable Good Morning BabiloniaGreta traverse l'Atlantique et s'en va alors tourner dans quelques thrillers hollywoodiens de qualité.
Ainsi, en 1990, quelques années avant la mode des polar érotiques à la Basic Instinct et autre SliverGreta initie le genre en dévoilant encore ses charmes devant la caméra du vieillissant mais toujours efficace Alan J. Pakula, en incarnant la maîtresse assassinée de Harrison Ford dans le réussi et prenant Présumé Innocent, avec aussi Bonnie Bedelia et Raul Julia.
Incarnant le fantasme absolu - celui qui ne laisse personne indifférent -, l'actrice italienne, d'une sensualité à fleur de peau, s'impose à Hollywood sans difficulté et les rôles vont s'enchaîner pour la jeune femme alors âgée de 30 ans.
L'année suivante, elle campe un personnage démentiel de folie et de sexualité exacerbée dans le thriller Troubles, le premier film américain du cinéaste allemand Wolfgang Petersen (L'histoire sans finDans la ligne de mireEn pleine tempête) dans lequel elle donne la réplique à Tom BerengerBob Hoskins et Joanne Whalley, avant que le grand Robert Altman ne fasse appel à elle en 1992 pour incarner la délicieuse June Gudmundsdottir dans The Player aux côtés de Tim Robbins et de tout le cinéma américain.
Cette même année, elle donne naissance à son premier enfant, une petite fille prénommée Leila, née de son union avec Vincent D'Onofrio (avec qui elle a tourné Les Vaisseaux du Cœur d'Andrew Birkin) dont elle divorcera l'année suivante.
Après ces coups d'éclat au début des années 90 durant lesquels elle a imposé sa présence charnelle et électrique, la belle Italienne rentre sensiblement dans le rang et accumule les rôles en costumes (le corset lui va comme un gant) dans les films d'époque : Les Leçons de la vie de Mike Figgis en 1994, Jefferson à Paris de James Ivory en 1995, Emma l'entremetteuse de Douglas McGrath en 1997, et Le Baiser du serpent de Philippe Rousselot la même année, tout en enchaînant quelques téléfilms avant de se consacrer à l'éducation de son deuxième enfant - un garçon prénommé Matteo né en 1998 -, jusqu'à... 2004 et le tournage italien du Prix du Désir, puis 2005 et un petit rôle dans le thriller d'action Flight Plan de Robert Schwentke avec Jodie Foster.
2005. Dernière vision digne de ce nom sur grand écran de la belle Greta Scacchi, qui enchaîne depuis une dizaine d'années les téléfilms ou les direct-to-video aux Etats-Unis, en Angleterre et en Italie. Et si on a pu la voir dans le feuilleton La Chevauchée des Destins pour lequel elle a été plusieurs fois récompensée, et au théâtre du Châtelet en février 2010 dans la comédie musicale A Little Night Music de Stephen Sondheim en remplacement de Kristin Scott-Thomas, le cinéma semble l'avoir oubliée.
Dix ans que l'on attend impatiemment de retrouver la fantas(ma)tique comédienne transalpine - aujourd'hui âgée de 54 ans - au cinéma, et ce n'est malheureusement pas The Falling, un nouveau thriller britannique qu'elle vient de tourner, qui risque de traverser la Manche et d’épancher notre manque.
Reste alors plus que nos vieilles VHS vues, revues et usées de Présumé Innnocent et de Troubles. Et l'on s'en contentera.
Mais jusqu'à quand ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire