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jeudi 1 janvier 2015

LES 10 CHRONIQUES DE MES FILMS PREFERES EN 2014


Chef d'oeuvre, le mot étant galvaudé à tout bout de champs,que le citer plus d'une fois ne servirait pas mon point de vue,comme il l'est pour certains films (Horns, Dracula ou Les Gazelles) suivant le type de presse ou de spectateurs.

Alors trouvons d'autres mots.... on connaît "les 4 fantastiques", moi j'ai mes quatre "E" (Exceptionnel, Emotion, Exemplaire et surtout Essentiel).

Oui Mommy le film de Xavier Dolan (écrit, monter et réaliser par ce jeune homme de 25 ans) avec Anne Dorval, Suzanne Clément, Antoine Olivier Pilon, Alexandre Goyette, Patrick Huard, Viviane Pascal, Nathalie Hamel,et Michèle Lituac est essentiel à plus d'un titre.

Essentiel au cinéma canadien francophone en pleine crise existentiel et dont ce film va pouvoir remettre sur rails certains réalisateurs tournés vers l'anglophone (Denis Villeneuve ou Jean Marc Vallée).

Essentiel à la jeunesse canadienne en général, qui peut prouver qu'un gamin de 25 ans à une vision du monde réaliste, d'ailleurs il pose son film dans un Canada fictif en 2015 (et oui certains journaux il faut être présent au début de film, quand vous pensez que Dolan prend ses vessies pour des lanternes sur le sujet de la psychiatrie). En posant son film dans le passé, il dit juste que le futur au pont de vue législatif peut-être plus cruel pour les plus démunis et ceux qui posent un problème pour la société et le système. Voir le cas des épidémies ou on trouve des vaccins pour les américains et autres, mais pas pour les octoctones concernés.

Essentiel au cinéma mondial,à qui Dolan donne une bouffée d'air frais magique de maîtrise et d'invention, ou l'on se demande comment un gamin de 25 ans peut maîtriser aussi bien ses arts.

Tout à commencer pour ce film à Cannes lors du Festival, ou sous la protection de Thierry Fremaux (qui est un de ses chouchous) le film de Dolan est enfin présenté en compétition après 4 tentatives, Lors de sa projection la salle lui a fait 12 minutes de Standing Ovation remplis d'émotion compulsif, malheureusement il a pas totalement convertis le jury, surtout Nicolas Refn (une inamitié existe entre eux) ou il a tout fait pour que Dolan n'ait pas la Palme d'Or qui lui était promis, sur le moment on peut être en colère, mais avec du recul,on peut se dire qu'à 25 ans cela aurait pu être trop tôt et rendre les oeuvres futures du prodige embuées (voir Sodenbergh), mais on serait pas surpris qu'une petite statuette dorée viennent le récompenser en février. En tous cas je serais avec lui.

Puis 5 mois après, on a eu le droit à la plus grande promotion d'un film depuis très longtemps et surtout étranger, squattant tous les plateaux, (Zini, Ruquier, De Caunes etc... et même la radio), donnant un avis dur tout et bouleversant la stratégie commercial d'un film et donnant des leçons de professionnalisme à ces pseudos journalistes qui semblaient le découvrir,alors qu'il est déjà à 5 films. Certains se prenant les pieds dans le tapis,croyant le connaître et voyant ici ou là des références à la nouvelle vague, alors que pour s'amuser il disait que ses références étaient plutôt Titanic (qu'il a vu des dizaines de fois),Jumanji ou Mme Doubtfire, et que son meilleur film de 2014 est Les gardiens de la galaxie,ont a passé de bon moment remettant en place cette télé française nombrilique.

"Le film raconte l'histoire de Diane (D.I.E) qui a fait sa vie autour de son fils Steve,un gosse atteint de troubles émotionnels et hyperactifs graves. Steve et sa mère ont une relation unique, fusionnelle,sanglante et amicale. Et quand Steve pense que sa mère va moins l'aimer, il voudrait lui donner plus. Elle est une femme parfois adolescente (elle s'habille comme une cougar),il est un petit homme. Ils ruent dans les brancards, seul contre le monde qui ne leur fait pas de cadeau, tout en dansant sur un morceau de Céline Dion. A mi-chemin, Steve et Diane, s'affranchissent ensemble des codes dans une mise en scène (et de cinéma) à couper le souffle. En creux,il y a un deuxième film,intimement rattaché au premier : celui de Kyla , mère de famille dépressive au fils absent qui vit en face de Diane et Steve". Elle va les aider à se souder et goûter à leur bonheur , tout en laissant son mari et sa fille. Etre une mère c'est un sacrifice de tous les instants et "Mommy" devra faire un choix douloureux."

Après avoir puni sa mère dans "J'ai tué ma mère" , Dolan entend bien 5 ans après la venger, et aussi à toutes les mères du monde, ses femmes fortes qui ne sont qu'amour, dévotion et violence, pour leurs enfants et ceux qui les approchent.

Mommy qui joue sur l'émotionnel et on a souvent les yeux dans l'eau (avoir les larmes aux yeux), ici pas besoin de nous beurrer épais (caresser dans le sens du poil) car on marche à toutes les scènes sans esbrouffe et même si chacun à besoin d'air et de liberté, la scène vers la fin ou elle abandonne son fils est terrible à chialer, on a envie de dire comme Steve "Mange la marde" (va te faire foutre), juste au moment au l'horizon s'élargissait avant qu'il se rétrecisse.

Mommy est film qui va rester dans les mémoires de cinéphile, pour ceux qui n'ont pas un coeur de pierre, et n'on pas d'apriori sur le sujet, le réalisateur ou le sujet.

Il y a 50 ans , Steve aurait fini abandonné dans une maison hanté, ou il y aurait été aussi bien un fils et sa mère (Psychose) meurtrier, les temps changent.

Je demande pas d'y courir, car vous devriez déjà être devant la salle.

Le film est essentiel, parce qu'un réalisateur va au bout de sa logique narrative, quitte à en énerver plus d'un avec des crises d'hystérie, mais c'est pour mieux élargir le point de vue (une idée de mise en scène qui fera date) pour des moments de bonheur.

Exemplaire car à aucun moment, il nous demande de choisir son camp, il préfère nous mettre dans las situation "Que ferions nous à sa place !!!". Steve pourrait être Homo et le sujet serait le même quand on voit certaines manifs d'intolérances en France, ou de polémistes qui emplois des propos indignes d'un être humains sur les femmes en autres ,multipliant la surenchère d'actualité en ce moment, et même pas poursuivi.

Exemplaire, car Dolan ne s'attarde pas sur les quelques points qui pourraient faire débat (la loi S-14)il explique tout au début du film c'est une fiction et il raconte, une histoire, une histoire et encore une histoire.

Comme dans tous les films de Dolan, la musique est omniprésente , qu'il voit comme une symphonie qui emporte l'émotion sur son chemin , musique fait de culture populaire de son temps (Dido, Oasis, Couting Crowns, Lana Del Rey et bien sûr l'incontournable trésor national "Céline Dion". Et puis la rencontre avec Ludovic Ernaudi compositeur d'Intouchables.

Voir Steve, Diane et Kyla danser sur Céline, où quand Steve élargit le monde sur le Wonderwall d'Oasis nous donne des frissons. Bien sûr chante faux du André Bocelli mais on lui en vaudra pas , c'est pour la bonne cause. Et puis Dolan nous évite son idole Justin Bieber,personne n'es parfait.

Ici Steve n'a pas de Chum (petit copain) c'est pour dire que Dolan malgré ses goûts ne fait pas de prosélytisme ambiant au catégoriel, pour faire bien, mais simplement raconté une histoire,une histoire,et toujours une histoire.

Des références Dolan en a plein,malgré qu'il s'en défend , dans son film il y a du Cassavettes surtout par son élégance à filmer ce couple mère/fils, Maman j'ai raté l'avion (avec le petit blondinet Steve) du Gus Van Sant surtout (son idole) par le format 1.1 et les ralentis, pour moi aussi Kubrick pour la scène de fin (Orange Mécanique), Dolan est un garçon qui doit lire beaucoup et voir beaucoup de films, mais cela ne suffit pas, il faut avoir du talent comme lui pour faire ce type de film.

Car moi-même je vois 400 films par an, c'est pas pour cela, que je suis capable de faire mieux que "Rencontre d'après minuit".

Côté comédiens que dire, qu'ils sont phénoménales,la mère (Anne Dorval) habitué des films de Dolan,tué dans son 1er au figuré, et qui est d'une intensité poignante qu'on veut autant giflé que d'étreindre.

Idem pour son fils dans le film Steve (Antoine Olivier Pilon) déjà dans Lawrence Anyways et au centre du clip exceptionnel "Collège Boys" réalisé par Dola,qui nous donne à 15 ans une performance (lui semble réservé) de violence dans son jeu et en même temps de douceur.

Et puis Suzanne Clément dans la rôle de la voisine Kyla touant en nuances entre ces deux dépressions organiques.

Le must reste l'émotion que nous apporte Dolan, dans sa réalisation inventive, forte ,nous surprenant comme on l'a peut vu depuis longtemps, on a la larme à l'oeil en entrant et en sortant, et faudra le voir plusieurs fois en famille si possible, pour comprendre et explique ce que nous yeux emboués nos pas pu voir.

On a pas de problème avec ce format 1.1 (la taille d'un album ou d'une photo) on l'oublie vite comme les dialogues québécois, qu'on s'approprie vite Tabernacle !!!

Un film Exceptionnel et Essentiel dans une vie.

Note : 19.00



"Les loups ououh ! ououh ! les loups sont entrés sans Wall Street, l'un par Bercy l'autre par la City, deux loups sont entrés dans Wall Street, ah tu peut rire charmante Naomi, deux loups sont entrés dans Wall Street. Et alors, et alors....

Et alors, oui que vaut le dernier film de Martin Scorsese "Le loup de Wall Street" avec la star planétaire mais qui à du talent à revendre Léonardo Di Caprio, et Jonah Hill, Margot Robbie et Mathew Mc Conaughey.

le film c'est l'histoire de Jordan Belfort, un courtier en bourse dans les années 80/90, qui a passé 20 mois en prison pour avoir escroquer des milliers de petits épargnants, avec un truc très simple, il vend des milliers d'actions non cotés à des perdreaux, du jour et de la nuit, qui ne voient que le gain à réaliser au plus vite, malgré la crise de la bulle internet qui a provoqué un Krach, mais ces sociétés ne valent rien et Jordan Belfort le sait bien, en étant le principal actionnaire, puis faisant monter les cours artificiellement, vends ses actions et met les petits porteurs sur la paille (utilisé allègrement par Belfort) dans d'autres jeux).

Car si le pitch s'arrêtait là, on aurait déjà vu (Margin Call, Wall Street, Les initiés) cela , mais c'est la personnalité de Belfort qui est intéressante, il va après une formation aux cordeaux par un vieux loup (Mc Conaughey), dans une scène de 10mn d'anthologie de prise en main et de prise de nez, lui dire tout ce qu'il doit faire pour être une star.

Et malgré qu'il était viré de sa 1ère boite (Krach) il va construire son équipe autour de petit courtier de province (dont Jonah Hill) sans connaissances précises, et petit à petit monter une équipe de jeune trader aussi ambitieux que malveillants, et haranguer ses troupes comme Mel Gibson dans Braveheart.

Et puis l'argent aidant, il va se payer des prostitués, ou des bombasses à gros seins, toutes les drogues possibles et inimaginables et se payer des délires pendant 3 heures de Q, de drogue, de cachets et oublier d'ou il venait.

A ne pas louper une scène d'anthologie de niveau stratosphérique , ou Belfort va prendre des médocs périmés, et qui vont agir sur lui comme une bombe à retardement. On passe là 15mn de pure délire, ou Di Caprio déploie un talent hors du commun, dans une apesanteur délirante, quand le cerveau ne répond plus.

Tout ce qui est dans le film, est d'une originalité débordante, des moments forts, jouissif, du Q, du Q et une bougie,un singe en couche culotte,une Ferrari blanche et un lancer de nainset puis  Léonardo dans tous ses états et très souvent sans rien sur lui, et oui pour faire l'amour, on va pas rester habiller, sauf si on a un ascenseur sur 50 étages.

Léonardo que je considère déjà comme le plus grand acteur du monde (à revoir dans Gilbert Grape) adoubé par De Niro qui ne voulait pas de débile pour jouer dans Blessures secrètes, et tous ses films ou presque que j'encense avec les plus grands (Spielberg, Tarentino, Nolan ou Scorsese).


Si la note de 20/20 n'existait pas je lui donnerais 21 voir 22, comme pour McConaughey, et c'est deux là vont encore se battre dans mon classement annuel en 2014, comme cette année.

Et puis en 1994, il y a moins de 20 ans, j'ai eu la chance de le rencontrer au tournage à Paris de Rimbaud et Verlaine, avec une petite équipe dans les jardins du Palais Royal, et aucun spectateur, à part moi , qui suit rester assis dans la poussière 3 heures, et ai découvert un grand gamin de 1m90, que je ne connaissais pas, 20 ans après il est devenu incontournable.

Dans ce film Di Caprio n'est pas géniale, il est tout simplement hors norme, les visages déformés, les colères, les partouzes (prenez un Boeing pour savoir) et toutes les scènes ou il est présent, et notamment celle de la défonce à retardement.

Martin Scorsese est à la hauteur de son filleul de cinéma, nous montrant tous son talent de réalisateur (mais s'il y a un peu de numérique, et cela doit le faire chier)., comme dans Mean Streets, Taxi Driver, comme si Gekko avec rencontrer Scarface.

Du génie sans bouillir, sans égale, déjà pour 2014, le N°1 sera Di Caprio, et merde s'il n'a pas d'Oscar pour cela, faudra nous dire ce que c'est le talent, à part jouer peut être et Tom et Jerry handicapé avec une boite de chocolat.

En tous cas s'il adapte pas Tom et Jerry, je lui conseillerai d'adapter le livre de Jean Teulé "Charly 9", qui raconte la vie de Charles IX (cousin de Henri IV), qui dans la folie n'a rien à envier à Belfort, il a quand même organisé avec maman en 1572, le massacre de la Saint Barthélémy, puis fou de culpabilité voyait des protestants mais dans les viscères des animaux ou il fourrait sa tête, chasser dans la cour du Louvre nu, avant que sa mère demanda à ses archers de tuer le cheval pour arrêter les frais, folie peut être du à la consanguinité de ses géniteurs, un fou de la pire espèce, digne de Gilles de Rais, et comme il mesurait 1m92, il a la taille du beau Léo, et puis Jour de l'an approchant, c'est lui qui instaura un édit définitif qui décréta le 1er janvier, le 1er jour de l'année. Allez Léo au boulot, il reste plus beaucoup de rôle pour ton talent.

Parlons de la BO, on doit s'attendre à entendre , Cocaine (JJ Cale ou Clapton), Ectasy ou Heroin de Lou Reed, Acid de Lib Wyte, Angel Dust de Gil Scott Herch, L.S.D de Hallucinogen, Mellow Yellow de Donavan, ou The Speed of Paris de Marylin Manson) et bah non hélas, mais on a le droit à Plastic Bertrand avec Ça plane sur moi. Mais la BO est très bonne quand même.

Jean Dujardin a un petit rôle, probablement obtenu lors d'une soirée post-Oscar 2012 ou il était en concurrence avec Hugo Cabret de Scorsese.

Jordan Belfort en prison, sera dans la même cellule que Tommy Chong (humoriste américain) qui a joué un petit rôle dans "After Hours" de .... Martin Scorsèse.

"Le loup de Wall Street" m'a mis une grande claque dans la tête, pas besoin de psychotropes.

Et alors Philippe, toi qui travaille depuis 30 ans dans le métier cela se passe comme çà à Paris, et je vais vous décevoir, j'en ai jamais vu, ou je n'étais pas invité, mais travaillant dans des structures humaines, on avait pas ce genre de choses à Paris, bien sur je ne suis pas dupe, mais l'échelle de ces délires est trop grande pour la place de Paris, mais en prenant l'Eurostar qui sait.

Le film de l'année 2014, assurément et quel beau cadeau de Noël.

Note : 18.80



La première question que je me pose, avant de parler du film, est que faisait le Jury de Cannes, pendant la projection du Film de Bertrand Bonnelo "Saint Laurent", était-il en train de se remettre d'une soirée difficile (expérience de festivalier) sur les hauteurs de Cannes, ou essayait-il les marques de téléphone de Jean Luc Godard pour son film en 3D.

Ou tout simplement, ces actrices et réalisatrices de ce jury, n'ont jamais porté du Saint Laurent, en tous cas pas les sandales de Jane Campion de la cérémonie.

Car comment expliquer après le scandale Mommy's, que le jury n'est rien vu pour remettre un prix de mise en scène ou d'interprétation au film de Bertrand Bonnelo, fermons la parenthèse.

A la sortie du film de Jalil Lespert, j'avais décrit ma déception devant le film, pas sur la performance de Pierre Niney, mais par la mise en scène du réalisateur et ses parties pris de débauche, sans montrer le moins du monde la travaille du maître et de ses petites mains.

Aujourd'hui, tout le monde connaît la vie de l'artiste, de la descente en enfer, ou de se relation avec Pierre Bergé, les médocs, la presse et son monde. Donc j'ai décidé de comparer les deux films, moi qui rêvent depuis longtemps que l'on remettre un scénario à plusieurs cinéastes et que chacun en fasse sa vision.

Le film de Lespert est indiscutablement un film Canal + avec ses acteurs maison (Niney, Galliène ou LeBon), alors que le film de Bonnelo sent la patte de co-production d'Arte, même si le film est produit par Europacorp.

Dans le YSL, Pierre Niney était Yves Saint Laurent c'est indiscutable, prenant la forme, la voix, les gestes du couturier, dans le Saint Laurent il fallait se convaincre que Gaspard Ulliel était celui-ci, car son travail d'approche était différent, ne cherchant pas à ressembler, mais à en donner sa vision et son interprétation, mais il faut reconnaître qu'au bout de 5mn, on oublie Ulliel et on voit Yves Saint Laurent, ce qui fait que départager les deux est assez compliqué, mettons un petit avantage à Ulliel. Petit avantage, certes mais mesdames et messieurs le Gaspard n'est pas venu avec son bâton de berger (!!!) mais carrément avec sa saucisse de morteaux, mon dieu mon dieu, sa mise à nu simple et drôle impressionnant.

Du côté des actrices là aussi avantage au Bonello, mais les deux Loulou de la Falaise (Léa Seydoux et Laura Smet sont excellentes), mais les actrices du Bonello ont plus de charisme et de chaire que celui de Lespert (Amira Casar, Aymeline Valade).

Pour Pierre Bergé, la pas de prise de tête, les deux rôles sont identiques, car le personnage antipathique qu'il soit ne peut donner une performance, plus sexy Jérémie Renier, mais plus cérébrale (Galliene), par contre je comprends pourquoi Pierre Bergé ne soutient pas le film, d'abord c'est Besson qui produit le film, et surtout dans le 1er Pierre Bergé racontait Saint Laurent et tous ses souvenirs, là Bergé n'est qu'un faire valoir du héros, attendant passivement que son coffre-fort arrête ses conneries, faisant plus compagnon financier, ou de route d'amoureux, car les vrais amours de Saint Laurent n'était pas là.

Pour Jacques de Bascher, l'amant de Saint Laurent, là pas photo, Louis Garrel dans le Bonello fournit une énorme prestation de charme et de décadence, qui va droit au coeur de son amant, ou nous évite les cris de Karl dans l'antichambre, apprenant même qe De Bascher était mort du Sida, occulté par Lespert.

Une des forces du film de Bonello qui n'existait pas dans le Lespert, c'est la musique de la Bande Originale, que ce soit en boîte de nuit, ou dans ses appartements vastes du centre parisien. De la musique Soul de la période 68/76 à La Callas, Purcell ou Bach, une BO au niveau de la décadence et du talent de Saint Laurent.

Bien sûr la grande différence du film est la mise en scène, celle de Lespert était pâteuse et voyeuse, celle de Bonello (mais pas surprenant pour ceux qui ont vu L'appolonide) est d'une virtuosité exceptionnelle, jouant sur les espaces, les couleurs, les lumières des boîtes ou des défilés. Utilisant le Spleet écran à souhait pour les défilés, montrant tous ce qui bouge autour de l'arène, montrant ces petites mains, travaillées dans la ruche autour du couturier.

Tout est parfait, même si certains trouvent cela tout much, la fin du film, ou Helmut Berger remplace dans sa vieillesse YSL au confînt de la mort, clin d'oeil évident à Ludwig enfermé dans son château doré comme au crépuscule d'un dieu d'un prince du jour et de la nuit.

Enfin YSL à son biopic, à la différence des pauvres Grace de Monaco et Diana, A l'arrivée on constate que pour moi, il n'y a pas photo, mais j'ai hâte de savoir s'il vont oser faire affronter aux Césars Ulliel et Niney.

Note : 18.20



Le cinéma c'est comme une boite de chocolat, si le réalisateur abuse des effets , on peut être vite dégoûté , surtout si tous les chocolats (effets) ont le même goût. Si on dose bien notre gourmandise par contre, et que le réalisateur propose des différents goûts , et bien on peut en redemander. C'est le cas du 2ème film de Damien Chazelle ((Guy and Madeline on a Parks Bench) en 2009 "Wiplash" avec Miles Teller, J.K Simmons, Mélissa Benoit, Paul Reiser, Austin Stowell et Jayson Blair, à ébloui le festival et offert à l'équipe la 1ère standing ovation (très méritée) du festival, et des applaudissement nourris à la fin de la séance, les choses enfin se précise.

Whiplash (qui est une composition de musique) raconte l'histoire de Andrew (19 ans) qui rêve de devenir l'un des meilleurs batteurs de Jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s'entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d'intégrer le fleuron des orchestres, celui que dirige Terence Fletcher, un professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance sous sa direction à la recherche de l'excellence et de la perfection, quel qu'en puisse être le prix.

Whiplash est d'un format classique avec l'apprentissage d'un art (Fame, Black Swan), mais ce qu'il y a en plus, c'est son énergie,que ce soit du côté du héros (batteur émérite) ou du professeur personnage exigeant et qui ne fait rien pour être sympathique.

Ces saillies verbales et même physique (des chaises ou des instruments vont voler),pourraient en faire reculer plus d'un. Fletcher voit en Andrew , ce qu'il cherche depuis toujours son Charlie Parker (Bird). Le combat est féroce de la part de ce professeur,pour obtenir ce qu'il veut (beaucoup par égoïsme) , afin d'allez au delà de l'absolu ce qu'il appelle son "Tempo".

Son obsession pour la perfection déroute ses élèves, quelques soient leurs forces mentales, et les prend de haut, voir les faire virer de son cours, pour un rien dans la construction de son ensemble. Comme ce pauvre gros,qui va se faire insulter en pensant plus au McDo qu'à la musique (oui sans concession).

On est très loin (très loin) d'un professeur Keating. J'aime bien la façon de filmer de Chazelle,avec ses longues perspectives (couloirs, salle de classe,ville de New York), comme si on était dans un prisme, ou d'un seul coup d'oeil on peut admirer l'ensemble, de plus avec une photographie très Jazz,enfumé et coloriée. Le grand point fort du film(de mon avis) c'est la façon de filmer les instruments (comme dans une cuisine qui fait mijoter ses plats),ou on voient ceux-ci suinté, transpirer , souffler, plus les doigts des musiciens collés à leurs instruments, des plans serrés précis qui donnent une force au récit.

Dans ce film, on a le droit à aucun temps mort,même avec sa relation avec sa petite amie ou avec son père. Bien sûr, c'est le tête à tête entre l'élève et le maître qui est le point d'orgue du film, pour arriver à ses 10 minutes de batteries solos, qui restent encore dans ma tête. Et j'ai même un moment fermer les yeux quand les 2 protagonistes se retrouvent dans une boite de Jazz (cher à Jonasz) pour écouter les musiciens. Il est vrai si un film parle de Jazz ou de blues, je me sens comme dans un poisson dans l'eau, plus que les histoires d'oeil.

Ici pas de politique, pas de point vue poisseux , métaphysique, tout simplement la vie et le plaisir d'avoir fini la boîte de chocolat et d'en reprendre un peu si l'occasion se présente.

J.K Simmons le professeur vu dans les 2 Spiderman de Sam Raimi, ou dans Juno est plus que parfait dans son rôle exigeant.

Miles Teller (Andrew) semble inconnu pour les jeunes en France , voir les questions de ce qu'il a fait avant se film , ce garçon de 27 ans (19 ans dans le film, c'est dire son côté juvénile), commence à être connu aux States, on a pu le voir dans le remake de Footloose, Projet X, The Spectacular Now, 21 and Over, et bien sûr dans le film à succès Divergente et il sera un des 4 fantastiques dans le film de Josh Trank l'année prochaine. A en croire sa prestation dans Whiplash, sa voie de gloire est toute tracée, on a eu la chance de le prendre ici à Deauville, avant qu'il est la grosse tête et qu'il finisse dans un Jury.

Un film que je conseille vivement , qui vous fera passer un moment magique et nostalgique de vos cours de musique.

Note ; 17.50



Si à l'affiche d'un film on a Stephen Frears er Judi Dench, on s'est d'avance qu'on aura un excellent film mélodramatique et très british dans tous les sens du terme.

C'est le cas de "Philoména" donc de Stephen Frears avec Judi Dench et comme acteur/scénariste et producteur Steve Cogan.

Les anglos-saxons n'en n'ont pas fini avec leurs tourments sociaux du passé et notamment sur l'enfance bafouée, à la différence de notre cinéma, il ne manque aucune occasion de dénoncer ou cela fait mal.

D'un coté Martin Sixsmith (Steve Gogan) collaborateur du 1er ministre et journaliste à ces heures est viré pour son franc parler ce qui en politique n'a pas toujours bien venu, comme dans la vie bien sûr.

De l'autre Philoména Lee (Judi Dench) qui jeune fille au couvent va fauter dans cette Angleterre puritaine et avoir un enfant, qu'il est inconcevable qu'elle garde, le hasard qui va diriger cette famille longtemps va faire que son fils va enlever à sa mère et adopter par une famille américaine riche les Hess.

Pendant 50 ans, Philoména va chercher et chercher son fil partout ou il faudra et vivre avec son secret , jusqu'au jour ou le jour de l'anniversaire de son fils, elle va en parler à sa fille, qui se trouve être journaliste dans le même journal que Sixsmith, et elle va lui parler de ce destin incroyable.

Face à un journaliste teigneux et peu concerné par le sujet, Philoména va le convaincre de l'aider à retrouver ce fils qu'elle aurait voulu aimé.

Ils vont tous les deux allez aux Etats-Unis essayer de retrouver sa trace et espérer le rencontrer, Sixmith va découvrir au grand dame de Philoména, que son fils était devenu un conseiller de Reegan, mais comme on dans un film de Frears , que son fils est gay , mais la plus mauvaise nouvelle devait arriver qu'il était mort depuis 8 ans du Sida.

Malgré sa peine, Philoména veut continuer sa quête et rencontrer ceux que sont fils à rencontrer
son compagnon, sa soeur adoptive enlevée en même temps que lui.

Très croyante, cette catholique, va toute en naïveté écouter ses interlocuteurs pourra voir un souvenir de son fils.

Voilà le type de film qui nous surprend de la 1ère image à la dernière et si on ne verse pas une larme, c'est qu'on est insensible, pour un sujet difficile, mais traiter avec douceur et tolérance par cette mère aimante et touchante.

Judi Dench est tout simplement magistrale, mais est-ce une surprise, Steve Gogan très british me plait beaucoup dans ce rôle, dans un film anglais très stylé, qui montre bien que le cinéma anglais est bien l'un des meilleurs du monde (sans compter les acteurs), malheureusement avec peut de moyens et vampiriser par les studios américains.

Un des meilleurs scénarios qu'on ai vu depuis longtemps dans une Angleterre qui ne vieillit pas et fidèle à ses traditions.

Stephen Frears réalise là un de ses meilleurs film, ou on se laisse piéger, par le destin de cette femme.

La vrai Philoména à présenter le film sur la scène des Golden Globes au côté de Steve Gogan.

Note : 17.40

Formidable, le nouveau film deWes Anderson "Grand Budapest Hôtel" avec un générique de dingue (Bill Murray, Fred Murray Abraham, Edward Norton, Raplh Fiennes, Tilda Swinton, Tony Revolori, Jeff Goldblum , Adrian Brody, Harvey Keitel, Léa Seydoux et Jude Law.


Voilà un film intelligent, drôle et enlevé parsemée de grain de folie, qui fait du bien par les temps qui court, tous les acteurs sont au diapason du réalisateur, qui dans la folie n'est pas en reste, mais pas besoin de psychanalyse, on veut qu'il reste comme cela.

Pour les plus anciens, le film me fait penser à Helzappopin qui galopait tout le temps, ou un film des Marx Brothers et avec une teinte de Gondry.

On passe de chausse-trappe, en fenêtre trop étroite, de cabine de téléphérique en boite de conserve, et des décors en gâteau de chez Mulder, avec beaucoup de Chantilly et de cerises sur le gâteau.

L'histoire c'est comme des poupées russes, ou comme un grand gâteau à la crème, ou il en reste toujours un peu sur les doigts :

Un écrivain vieux raconte sa rencontre plus jeune (Jude Law) avec Zéro Mustafa (Fred Murray Abraham) qui a la fin de sa vie a racheté le Grand Hôtel pas loin de Budapest, et lui raconte son histoire quand plus jeune il était le Boy de l'Hôtel et de M.Gustave qui dirige cet hôtel de poigne ferme, mais qui couche avec toutes ses pensionnaires, si elles ont au moins 70 ans.

L'assassinat d'une vielle dame Madame D. (Encore extraordinaire maquillage pour Tilda Swinton) et un vol de tableau de Picasso, mais heurté la famille et mettre l'ire sur M.Gustav.

A l'aide de son boy Zéro (Tony Revelori), il va devoir se défendre et s'échapper d'une prison et affronter les chemises brunes qui envahissent le pays.

Si vous voulez passer un moment de folie, des acteurs tous épatants et des décors très Kitsch (on est chez Wes Anderson), c'est vraiment le film à voir.



NOTE : 17.20


Gone Girl de David Fincher d'après le roman de Gillian Flynn avec Ben Affleck, Rosamund Pinke,
Missie Pyle, Tyler Perry ou Neil Patrick Harris.

Au début de Gone Girl, on pense à un remake de "Ne le dis à personne" de Guillaume Canet, une femme disparaît sans laisser de trace et son mari est accuser de meurtre, tout au moins dans un premier temps, par la famille de sa femme, les médias et la vox-populi, car pour la police par de corps, pas de meurtre.

Dans le 1er, Cluzet courrait partout pour sauver son honneur, dans Gone Girl, Ben Affleck attend on ne sait quoi, peut être que Matt Damon viennent le sauver, cela va arranger son cas, car la police doute de plus en plus de son indifférence feinte.

Car dans Gone Girl, l'adaptation du roman de Gillian Flynn "les apparences", ce sont ces dernières qui sont trompeuses, si on peut croire dans un premier temps,que ce bon mari qui attend le retour de sa femme, est innocent,le fait d'apprendre qu'il est volage avec une étudiante mineure de son cours ne va arranger ses affaires.

Dans ses apparences trompeuses,on a aussi un père du mari (pseudo-criminel alcoolique), une soeur jumelle toujours du mati, trop proche de lui et qui amène tous les fantasmes de la presse à sensation, et une voisine foldingue qui ne voit en Nick Dunne, qu'un criminel déguisé en mari fidèle, ce qui est loin d'être la cas.

Car il faut dire que le jour de la disparition de sa femme, Nick voulait lui annoncer qu'il la quittait, une raison encore pour la faire disparaître pour de bon.

Pendant cette première partie, on suit en flash-back ce qu'écrivait Amy avant sa disparition, et cela n'arrange pas les affaires, surtout que si on retrouve ce livre, et que tous les indices vont dans le sens du meurtre de celle-ci par Nick, pour diverses raisons,problèmes financiers, maîtresse, belle famille omniprésente.

Dans ce premier résumé, on peut s'attendre que jusqu'à la fin du film, on ira de coup de théâtre en coup de théâtre, avant de savoir ou non, si Nick est coupable.

L'intérêt du film c'est qu'au tiers de celui-ci on s'intéresse plus au mari, mais à ce qui fait 50% du couple, c'est à dire la femme (Zemmour dirait 25% ou moins). Et on s'apercevra que lorsque le cerveau d'une femme est dérangée,elle n'a rien à envier aux hommes.

Car c'est elle, qui a tout manigancé, pour se venger de son mari volage et perce monnaie, mais également pour assouvir ses fantasmes de criminel, les cadavres vont s'allonger sur son passage,avant de rentrer gentiment au poulailler comme si de rien n'était, avec ce niais de Nick. Amy est indiscutablement la plus grande salope depuis Catherine Trammel.

On est dans un Fincher le roi du Thriller depuis 2 décennies,qui aime jouer avec les apparences (Zodiac, Fight Club, Millenium) et ce n'est pas que qu'on voit qui est le plus important, mais c'est cette antre impénétrable d'un criminel. Comme tous les films de Fincher on pourrait continuer l'histoire à l'infini sans qu'on une solution définitive.

La mise en Abymes de Fincher,est comme toujours fluide et imposante,laissant à l'histoire de se poser (le film dure quand même 2h30). Les personnages annexes ayant peu de personnalité pour encore mieux mettre en exergue celui de Amy, véritable peste vivante.

Côté comédien,le pauvre Ben Affleck,qui le seul rôle qui doit le sied est Bob l'éponge, tellement il n'a qu'une seule expression,qu'il utilise à tout va, même aux toilettes ? dans son prochain on verra pas sa tête dans le costume de Batman, ou il a déjà pris la carrure.

Mais la révélation du film est Rosemund Pike beauté piquante, qu'on a vu dans Jack Rearcher, Meurs un autre jour, Johnny English le retour, qui donne ici sa plus grande partition digne d'un Oscar ou tout du moins une nomination.

Un film mystérieux, cruel et superbement maîtrisé par David Fincher.

Note : 17.20


Dans le cinéma actuel, quand on parle de films sociaux, nous avons trois aspects, le Documentaire genre légitime fait d'images d'archives et de témoignages , dont les américains sont les meilleurs par leurs libertés de ton,il y a les films que je nommerai Docu-Fiction, qui ne sont en réalités que du bidonnage pour nous faire croire à une réalité, et de nous dire, via les sites bobos intellectuels et les magazines du même genre que c'est du vrai cinéma, spécialité que ce sont fait les français (Part Girl, Mange tes morts ....) qui sont d foutage de gueule. Et puis il y le cinéma anglais, qui depuis les années 60, produisent à l'aide souvent de la BBC et de capitaux français, de vrais bijoux sensibles et profond, tel que Lindsay Anderson, Ken Loach, Stephen Frears, Tony Richardson ou Bill Douglas.

Le film d'aujourd'hui "Pride" de Matthew Warchus avec des stars anglaises du cinéma, de la télévision et du théâtre,Bill Nighy, Paddy Considine ou Ismelda Stauton et avec de jeunes comédiens déjà aguerris à la Télé anglaise George McKay, Dominic West et Adam Scott.

Déjà le film n'a pas été aimé par les Inrocks et Télérama ce qui est bon signe, les deux journaux les plus homophobes que la France connaisse, où certaine fois je me demande pour qui il roule.

Comme tous les films anglais, le réalisateur y va a fond, et n'hésite pas de mettre les pieds dans le plat, et de faire des piqûres de rappel, à ceux qui ont oublié ou veulent oublier, que l'on retrouve même dans cette communauté.

A l'époque de cette histoire vraie, les Gays et Lesbiens était plus des combattants (en pleine période du Sida) que avant les années 80 ou aujourd'hui ou on fait dans le festif sans se préoccuper des autres et de son avenir, brûlant les chandelles par les deux bouts.



L'histoire se passe l'été 1984, alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres,un groupe d'activistes gay et lesbien décide de récolter de l'argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève Mais l'union nationale des mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d'activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles,ils embarquent à bord d'un minibus pour aller remettre l'argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l'histoire extraordinaire de 2 communautés que tout oppose qui s'unissent pour défendre la même cause.

Avec un tel sujet, on pouvait s'attendre à un film pathos sur les conditions des mineurs sous l'ère Thatcher où des gays à l'époque avec le Sida, et bien le réalisateur ne nous emmène jamais vers le côté pathétique des sujets, effleurant à peine les sujets, le plus important étant de vivre un moment de solidarité et de apprivoisage de chacun des deux camps,mais qui est encore un reflet de notre société à ce jour, voir "La manif pour tous" qui déchiré le pays pendant plusieurs mois et qui donne encore ses relents de haine. En 1986, après cette histoire les Travaillistes au pouvoir en Angleterre votèrent l'égalité des droits des Homosexuels grâce au vote des représentants du Syndicat des mineurs, chose qui n'a jamais eu avec aucun syndicat en France même après 68.

Bien sûr tout est fait pour qu'on est de l'empathie pour les personnages , mais il en serait moindre, car c'est un film de militant, mais pas trop, et tans pis s'il est fait de bons sentiments, même si la vie hélas nous rattrape au vol.



Pride voulant dire Fierté, je crois que le réalisateur et les comédiens ont atteint leurs buts.

A ne pas manquer la descente dans les bars interlopes de Londres de ces vieilles dames dignes et indigne cherchant à voir tout ce qu'elle peuvent,un grand moment. Le concert avec Bronski Beat (pour de faux ici) n'est pas mal non plus.

Pris sur le ton de l'humour doux, le film se déguste comme des PumpCakes à tous les parfums.

Aucune choquante qui puisse bouleversée la censure américaine de surcroît comme pour Love Is Strange dans le même registre.

Un film joyeux et solidaire.

En espérant, que ce film fasse bouger les mentalités.

Note : 16.50



Le deuxième est un film anglais "Les poings contre des murs" d'Andrew McKenzie avec la star de Skin et déjà en début de compétition dans "71", Jack O'Connel, Rupert Friend, Sam Spruell et Ben Mendhelson qui a obtenu le prix du meilleur acteur aux British Spirit Awards, et le film nommé 6 fois.

Un film huis-clos carcéral, sous tension, ou la filiation père/fils est le principal accès du film, très violent, mais sacrément interprété, et je découvre Jack O'Connel que je connaissais peu.

Le film retrace l'histoire d'Eric un jeune garçon de 17 ans, qui va être transféré dans une prison pour adulte. Là, il va tenter de se faire respecter par les autres détenus et surveillants. Mais il v surtout tenter de contrôler ses pulsions grâce à Olivier le psychiatre, et rencontrer un homme Neville, qui va se révéler être son père. Chacun voulant montrer qui le maître.




Pour une fois un film Italien dans ma sélection que quel film"The Best Offer" de Giuseppe Tornatore (Cinéma Paradiso) et une petite merveille d'art conceptuel et un des meilleurs thrillers de l'année, avec deux excellents acteurs, le contraire reste a prouvé (Geoffrey Rush et Donald Sutherland).

Virgil Oldman est un commissaire priseur proche de la retraite, misogyne, ou son quotidien n'est fait que d'oeuvres d'art et Tableaux, il ne pense qu'à cela, à tel point, qu'il a réussit à se faire une collection unique avec l'aide de son ami Billy, pseudo marchand d'art, qui pendant des années l'aide à relativiser les ventes et les acheter à bas prix.

Jusqu'au jour ou il va recevoir un coup de téléphone d'une femme énigmatique, qui veut expertiser un tableau, piqué par la curiosité il va la rencontre dans une maison faites de faux semblants, à travers une porte au début, et puis va lui ouvrir ses portes de chez lui, mal lui en prend.

Comme dans les livres d'Edgar Alan Poe, se méfier des enfants dans un coin, ici pas d'enfant mais une naine qui a tout vu et sait tout, car propriétaire de cette fameuse maison qu'elle a louée quelque mois avant à une société de cinéma.

Virgil va tout perdre comme ses illusions. machaviélique et brillant , un des meilleurs scénarios que l'on ai sur le thème.

Tous les arts dans un seul film.

Geoffrey Rush stratosphérique, on peine pour lui.

Note : 17.20

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