Pages

lundi 12 janvier 2015

CHRONIQUE : C'EST DUR D'ETRE AIME PAR DES CONS

Sale semaine pour la culture et la liberté, les attentats de Charlie Hebdo et ses conséquences, ont bouleversé la rue en France et dans le monde entier, mais si on peut noter quelques hypocrisie par ci par là, surtout en France, oubliant tous qu'on tous le raciste de quelqu'un.

Semaine noire, pour le cinéma mondiale, avec les disparitions de Dino Risi, Marcel Cuvelier, Anita Ekberg (les dessinateurs de Charlie Hebdo qui viennent de nous quitter doivent être eux bien content de la voir) et Rod Taylor.

Sale semaine, pourvu qu'elle finisse vite ..........

Mais Show Most Gone On, cette nuit, on aura eu les résultats des Golden Globes, qui donneront une franche idée, des futures récompenses des Oscars.

Invincible d'Angelina Jolie avec Jack O'Connell, Domhall Gleeson et Garret Hedlund. Le film raconte l'histoire plus que romancée d'un héros, tel que les américains aiment, plein d'abnégation, de courage et de volonté.

Bien sûr, si on prend le côté larmoyant de tous ce genre d'histoire , cela peut sembler un too much, mais c'est le style du cinéma américain sur les biopics, ou on ne prend que les bons côtés des choses, et en laissent de côté les mauvais souvenirs.

Maintenant si on fait abstraction de cela, le film se laisse regarder sans temps morts, même si certains scènes (notamment le naufrage, sont un peu longue), le film est plaisant, parlant beaucoup de la barbarerie chère à la réalisatrice, et nous offre des moments épics.

Au niveau historique, on n'apprend rien, mais c'est pas le but, mais on peut dire quand même ce héros "Louie Zamperini" a eu le droit à tout pendant cette période de la gloire à la souffrance.

Quelques bons moments, de ne pas voir Hitler aux Jeux de 36 (un point de vue généreux), et de montrer les images aussi de civils tués par les américains en 44, bien avant les bombes atomiques.

La découverte de 2014, Jack O'Connell confirme son statut et son talent, portant le film , face au méchant joué par Miyavi. Bon Angelina n'a pas osé parler de la relation ambigu du gardien du camp, elle a pas fait son "Furyo". Elle avait pourtant choisi la star de la musique japonaise "Miyavi" aussi ambigu sur scène, que pouvait l'être Bowie.



Malgré tout de très belle images, du grand Scope, sans numérique, cela fait du bien et pas en 3D.

Bon par contre côté maquillage c'est le pas le top, on ne croit pas beaucoup à la saleté et le fait qui ont été dans des camps et 45 jours en mer, sans bouffe, sauf du poisson cru (sushi japonais), et puis cherchez le couple ongle dans les deux cas, car nos héros ont toujours les ongles coupés à raz. Concernant la maigreur des acteurs elle aurait bu donner des conseils (lol) en passant à la différence d'Exodus les Japonais sont bien asiatiques, et beaucoup de prisonniers sont bien blonds (cela vous rappelle rien ?).

" En 1942, durant la seconde guerre mondiale, un avion s'écrase en mer. Huit membres de l'équipage meurent et seulement trois, dont l'athlète et médaillé Olympique Louis Zamperini, survivent pendant 47 jours sur un canot de sauvetage. Ils sont ensuite capturés par la marine japonaise et envoyés dans un camp de prisonnier de guerre".

Note : 15.20

SK1 de Frédéric Tellier avec Raphael Personnaz, Nathalie Baye et OLivier Gourmet, est un film policier tiré d'un fait divers qui a ensanglanté l'est parisien dans les années 90. Avec tous les films traitant de fait divers , on a un côté romance et le point de vue du réalisateur joue sur des oeufs.

Je suis Charly. Pourquoi parlez de Charly, ici, tout simplement au début du film Frank Magne qui est présenté à ses futures collègues sous le nom de Charly Magne. Cela fait b

AN

izarre, dans l'ambiance actuelle.

Au début du film, on s'y perd un peu, le réalisateur, ne montrant pas beaucoup les conditions ou travaillait la police à l'époque, et c'est le principal défaut du film. Comme de commencer par le procès, et de ne pas faire une réalisation linéaire, ce qui fait qu'on s'y perd un peu.

Frédéric Tellier n'est pas Tavernier (a qui le film rend hommage avec une affiche de L627), ni Sydney Lumet roi des films de procès.

Mais à partir du moment que l'on entre dans le sujet, et uniquement le sujet, cela devient intéressant, c'est un film puissant et dramatique, mais sur frein, ce qui est dommage.

On y apprend pas grand chose qu'on ne connaissait pas, sauf que ils ont eu plusieurs suspects et surtout arrêtés le coupable et malheureusement libérés  cause de ses pieds non égyptiens en autres.

Raphael Personnaz le beau-fils idéal des français , semble toujours se regarder dans la glace pour vérifier sa coiffure ou la taille de sa barbe. Olivier Gourmet parfait comme d'habitude, mais ou est-il dans le dernier tiers du film.

La révélation du film c'est Adama Niane qui joue le rôle très fort de Guy Georges , acteur de théâtre et qui joue aussi dans Plus Belle la vie (comme quoi) est très juste et bouleversant de terreur.

" A Paris en 1991, Franck Magne est un jeune inspecteur faisait des premiers pas dans la police judiciaire, à la Brigade Criminelle du 36, Quai des Orfèvres". La première enquête de Frank est sur l'assassinat d'une jeune fille. Il étudie alors des dossiers similaires qui n'ont jamais été reliés ensemble. Mais il est vite confronté à beaucoup d'obstacles : manque de moyens, de longs horaires, la bureaucratie. Durant 8 ans, il tente de continuer cette enquête qui l'obsède mais à laquelle personne ne croit. Pendant près de 10 ans, les victimes se multiplient alors que les pistes se brouillent.

Note : 14.00

Captives d'Atom Egoyan Avec Ryan Reynolds, Rosario Dawson et Bruce Greenwood. Le chouchou du Festival canadien de Cannnes ce est aussi Atom Egoyan, QUI PRESENTE SES Assez Souvent films DANS festival de CE, Souvent en compétition.

Cela fait bien qu'avec Longtemps Atom Egoyan je ai perdu la foi Avec SES films, Qui ne soi pas de renouvellent, et Qui Donne Toujours l'impression De nous Mettre Du côté du voyeur, Ce Qui À la longue is gonflant, ILS NE donnent aucun jugement sur Sujets de CES, Qui sont contemporains POURTANT de Tres.

Sur un encore l'impression (comme dans un de beaux lendemains ou Le Voyage de Félicia) d'être Dans le petit poucet Avec la disparition d'enfant (MAIS Pas vraiment disparu) et l'ogre Qui plane et rôde DANS LES neigeuses Canadiennes.

"Disparait Une fillette. S'écoulent. D'un de la Côté de Huit, sa mère (Mireille Enos), femme de chambre dans des Hôtels beigeasses, Qui retrouvé des Objets Lui Ayant appartenu au fil de SES Ménages COMME DES énigmes à RESOUDRE (Comme Les Petits Cailloux du petit poucet). DE la'utre, fils père (Ryan Reynolds Avec fils égard de Labrador, Qu'il est perdu Un enfant ous sa montre), pétri de culpabilité, fils Passe Temps à sillonner les routes de l ' l'Ontario en Prenant la Moindre auto-stoppeuse à bord, au CAS Où sa fille ressurgirait. La police a les convoque. ILS Ont can be retrouvé Cassandra .... "

Tout sonne faux Comme le glas, Qu'on Veut Nous faire pleurer sur le tri of this famille, on se en fout royalement, et Je me demande encore, commenter des producteurs, continuent a donner des sous versez tourner de genre de Films.

Note: 6,90

BoyHood de Richard Linklater avec Ethan Hawke, Ellar Coltrane et Patricia Arquette. Je voulais voir ce film en salles, mais la durée de près de 3 heures me faisait un peu peur, il valait donc mieux de le voir dans des meilleurs conditions chez soi.

Voilà donc ce petit film dont tout le monde parle pour remporter la grande statuette, lors des prochains Oscars, j'avais un doute, mais maintenant j'ai compris pourquoi que les votants sont tombés amoureux de ce film, car si sur le fond on n'apprend pas grande chose, sur la forme c'est une performance de haut génie, que nous propose le réalisateur.

Car ce film (dans le plus grand secret) a été filmé par intermittence sur une période 12 ans, le tournage ayant débuté en mars 2002 à Houston TExas, pour se terminer en octobre 2013, le tout avec les mêmes acteurs, le tout racontant l'enfance puis l'adolescence d'un jeune garçon élevé par ses parents divorcés.

Quand on considère aujourd'hui, que certains acteurs font faux bond aux équipes de film au dernier moment, celle-ci lui est resté fidèle pendant ces 12 ans, sachant de plus que Ethan Hawke a tourné avec le réalisateur , 2 films avec Julie Delpy, suivant le même principe de suivre des personnages.

Comme je le précise, c'est la forme qui est importante, on passe d"une époque à une autre, dans la relation du gamin qui va devenir adolescent, sans qu'on se rendre compte totalement que le personnage vieilli, car on passe pas de 9 ans à 21 ans d'un coup, mais par étape, qui font qu'on oublie qu'on vieilli, comme si on suivait des films de famille.

Le gamin peut aussi bien sortir de chez lui à 9 ans et sur le chemin allez à l'école à 11, c'est étonnant de précision d'horlogerie, c'est précise, net , circoncis, c'est du travail d'orfèvre.

En plus, politiquement c'est important, car sous 2002 on est sous Bush en 2014 sous Obama (on voit bien ou sont les idées du réalisateur), de plus il ne perd jamais le fil de son histoire, rien d'illogique, d'un gamin ballotté entre une mère changeant souvent d'amant et de maison, et d'un père cherchant sa voie, même religieuse, et voyant son gamin de temps en temps, et d'une soeur chieuse en 2002, comme en 2014.

Quelle merveille de mise en scène et ce montage au cordeau qui me plaît énormément, car c'est une idée de génie, et j'aime ce type démentiel, prenant des risques considérés et inconsidérés, car en 12 ans, tout pouvait arriver.

On suit l'évolution de la musique (quel bande originale) , de la politique et des modernités de communication, sans qu'on s'aperçoive de rien, c'est très brillant et même plus que cela.

Le vrai héros évidemment c'est le gamin, qu'on voit changer de jour en jour (pardon d'année en année) , le ton est le même, l'idée centrale est la même, pas de fautes de frappes dans le scénario.

C'est un passage à l'âge adulte en accéléré , ou on peut parler de raton laveur à 8 ans, de Jeux vidéos à 12 et de filles à 17 ans, tout cela dans le même film.

Un jour pourra t-on suivre la vie de Jeanne Calmant de sa naissance à sa mort, avec les mêmes acteurs sur 110 ans de tournage.

Oui, Boyhood va obtenir 2 oscars (Meilleur Film et Réalisateur) et c'est entièrement mérité, car voilà pas un film pas académique pour un sou.




Synopsis : Chaque année, durant 12 ans, le réalisateur Richard Linklater a réuni les mêmes comédiens pour un film unique sur la famille et le temps qui passe. On y suite, le jeune Mason de l'âge de 6 ans jusqu'à sa majorité, vivant avec sa soeur et sa mère, séparée de son père. Les déménagements, les amis, les rentrées des classes, les premiers émois, les petits riens et les grandes décisions qui rythment sa jeunesse et le préparent à devenir adulte.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire