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dimanche 14 septembre 2014

HIPPOCRATE de Thomas Lilti (il y a urgence pour deux raisons)



Il y a deux urgences en ce moment, réformer l'Hôpital que démontre bien ce film,un Polisse dans les hôpitaux, pour changer ce que vivent médecins, infirmiers et malades dans ceux-ci, mais il y a également urgence de trouver un autre métier au pauvre Vincent Lacoste, qui n'est décidément pas fait pour le cinéma que ce soit, pour la comédie ou le drame.

Hippocrate était un médecin grec du siècle de Périclès,mais également philosophe,considéré comme traditionnellement comme le père de la médecine, car il est le plus ancien que les écrits puissent se basés.

Hippocrate, ici est un film de Thomas Lilti avec Vincent Lacoste, Redha Kateb, Jacques Gamblin, Marianne Denicourt, Félix Moati, Philippe Rebbot, et Carole Franck, qui s'immerge dans les coulisses d'un hôpital comme l'avait fait Maiewen avec l'excellent Polisse, ce film est un peu moins fort, car il a tendance à tirer vers la comédie (la faute à Lacoste ?) mais les séquences de vie à l'intérieur de cette hôpital semblent d'un réalisme étourdissant.

Les comédiens second rôles et figurants font comme s'ils étaient des vrais soignants et on ne vois pas de différence avec le quotidien réel des hôpitaux,il y a bien dans le tas un ou des comédiens meilleurs que Lacoste à mettre en lumière.

Puis on a le côté social cher au cinéma français avec cet interne étranger, pour obtenir ses diplômes qui devra choisir entre sa carrière et la réalité du terrain, pour montrer que la vie est plus important.

Les acteurs jouant les malades sont également excellents, et donnent une vérité au film très efficace comme la mise en scène de Lilti.

Le film raconte l'histoire de Benjamin (Vincent Lacoste) qui veut devenir médecin,il en est certain. Mais son premier stage d'interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne Abdel (Reda Katheb) est un médecin étranger plus expérimenté que lui.

Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.

Comme je l'ai dit plus haut, et à plusieurs reprises déjà, Vincent Lacoste plombe les films où il joue, ici dans ce personnage lunaire fils de, il exprime rien, comme un concombre sortant du frigo, j'ai rien contre ce garçon,mais il ferait du bien au cinéma français en travaillant en usine pour apprendre un métier autre, on peut prendre par exemple Félix Moati (également dans le film) qui donne vie à ses personnages même minimes.

Sans parler de Reda Khateb un de nos plus sur espoir que même les américains s'arrachent.

Si on passe outre Lacoste, le film est à voir de toutes urgences et reste un des meilleurs films français de l'année.

Ce filma obtenu le Grand Prix au Festival d'Angoulême

Note : 15.70















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