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dimanche 7 septembre 2014

CHRONIQUE AU JOUR LE JOUR DU FESTIVAL DE DEAUVILLE AMERICAIN 2014 JOUR 2 SAMEDI 6



Deauville, c'est aussi de profiter du moment présent,un moment de grâce,la journée a bien commencé ce samedi, et comme le dit notre hôte,profiter du moment,il nous a inviter moi et un copain à prendre un petit déjeune à l'intérieur de l'hôtel Normandy, à deux doigts de la table de Vincent Lindon et Clotilde Courau. Etonnant, oui si on considère qu'en période de festival c'est impossible, mais là c'est là première fois en 10 ans,qu'il n'y a de sécurité à l'extérieur des Hôtels, d'ou cet open bar, cela permet de respirer un autre air.

Sinon le soleil se cache toujours, et la compétition du Festival a commencé,est-on vraiment dans le festival du film américain, après le Woody Allen qui se passe dans le midi de la France, on a eu le droit un film se passant en Iran, un film d'espionnage se passant en Allemagne et un autre film se passant soit en Inde soit en France, ou est l'Amérique .....

Le premier film de la compétition "A Girl Walks Home Alone at Night" de Ana Lily Amirpour avec Sheila Wand et Arash Marandi. Drôle de film que ce film Iranien, qui n'a d'Américains que la production, un film en noir et blanc ou même le sang est noir pas comme dans Sin City.

Si l'équipe du film a été impressionné par la taille de la salle (pour un film de ce budget), le comparant au Super Bowl,nous a été surpris par le ton du film que ce soit au niveau photo, scénario et point de vue global.  Un film avec de long plan séquence 100/100 hypnotique qui dure plusieurs minutes avec un chat ou une vampire et un jeune homme qui se prend pour Dracula.

Ce film me rappelle les films des années 50/60 psychadéliques ou les fans des salles obscures se confondaient entre ce que voulaient dire le réalisateur et ce qu'il avait compris (il y a du Franju là dedans) voir du Ed Wood..

L'histoire se passe à Bad City, un lieu ou tous les vices suintent la mort et solitude, les habitants n'imaginent pas qu'un vampire les surveille, pour leur sucer les doigts et les croquer comme un nuggets. Alors qu'en l'amour s'en mêlent c'est une passion peu commune qui s'embrase.Une passion couleur de sans mais en noir et blanc.

De bon matin, à Deauville, c'est osé car les plans sont long, les dialogues sont aussi intéressant que dans certains livres de cette rentrée, mais là on n'est pas avec les "sans-dents".

Il y a certainement des messages dans ce film, des messages concernant la condition de la femme en Iran, voir plus, mais moi cela m'a laissé froid, mon sang ne s'est pas réchauffé, et la salle encore moins. La réalisatrice dit qu'elle est folle, non mais elle en est pas loin.

A noter un plan dans une voiture, face au pare-brise, ou le héros, la vampire et un chat nous offre un plan arrêté de plusieurs minutes , heureusement que le chat bouge la queue.

Note : 12.00


L'autre film de la compétition "Un homme très recherché" de Anton Corbijn avec le regretté Philipp Seymour Hoffman, Rachel McAdams, William Dafoe, Robin Wright Penn, Daniel Bruhl et Grigory Dobrygin d'après l'oeuvre de John Le Carré.

Je suis assez étonné que ce film soit en compétition, car il a un format très blockbusters, avec un réalisateur (Control) qui en est à son troisième film, et qui peut difficilement entrer en compétition contre des films et des oeuvres plus expérimentales.

Car oui le film est parfait, aucune faute de goût, un rythme soigné tout en faisant l'opposé de Jason Bourne, mais plus près de La Taupe du même LeCarré.

Un film très européen dans sa conception, ou on laisse le temps au scénario de se placer s'en faire d'esbroufes ou la manipulation est présente à  tous les étages , des pays entre eux, des services d'espionnages, voir dans les équipes d'enquêtes, ou dans les familles de terroristes, ce qui ne permet pas d'entrevoir la solution avant coup et la chute finale, chute d'un système occidentale près à un manipuler et créer un terroriste de toutes pièces pour arriver à leur fin.

Car 10 ans après les attentats de 2001, la ville de Hambourg a du mal à se remettre d'avoir abrité une importante cellule terroriste à l'origine des attaques. Et lorsque un immigré d'origine russo-tchéchène victime des terribles sévices dans son pays, débarque dans la communauté musulmane de Hambourg pour récupérer les biens (mal) acquis de son père, les services secrets allemands et américain sont alors en alerte. Une course contre la montre est engagée pour déterminer si cet homme très recherché est une victime ou un futur extrémiste.

S'apercevant vite de son innocence, ils vont le manipuler pour faire tomber un chef de cellules terroristes qui vit à Hambourg et trahi par son propre fils.

Ce film est le genre de Thriller, qui ne nous fait pas quitter la chaise, ou comme dans les livres de LeCarré on avale les pages sans regarder que les heures ont passer, et on se prend au jeu pour savoir qui manipule qui, si ce n'est nous même.

Philipp Seymour Hoffman est tout simplement énorme dans ce rôle d'enquêteur un peu bourru qui connait la ville comme sa poche et qui se balade comme dans un poisson dans l'eau comme tous les acteurs d'ailleurs de Rachel McAdams à Robin Wright Penn en passant par William Dafoe,avec un point de plus pour Grigory Dobrygin dans ce rôle de manipulé,qui pendant tout le film nous fait penser au personnage de Homeland mais ..............

A voir absolument.

Note : 17.10

Le film du soir en avant-premières "Les recettes du Bonheur" de Lasse Hallstrom avec Helen Mirren, Charlotte Lebon, Michel Blanc, Manish Daya et Vincent Elbaz,qui nous a permis de voir sur scène la grande actrice anglaise Helen Mirren, qui s'est demandé s'il y avait un restaurant indien à Deauville (et non ma chère,pas même de McDo) ou si au moins on mangeait pas du popcorn dans cette salle (là gagné , pas de friandises ou boissons dans la salle), nous conseillait d'aller manger après et apprécié les mets et épices que l'on voyait dans le film.

Le hic, c'est qu'on est dans un film de Lasse Hallstrom, production de Spielberg et Ophrah Winfrey, donc un film épicé et acide, ce n'est pas dans leur habitude, mais plutôt du côté de friandises sucrées de Maison du chocolat ou Quality Sreet, car aucune surprise dans l'approche, mais que de bon sentiments qui nous ressert plat après plat, avec feux d'artifice en pleine cambrousse, des paysages avec coucher de soleil ou pluie lignifiant comme une sauce cocktail dans un paquet de surimi au Monoprix.

Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine: il possède ce que l'on pourrait appeler le goût absolu . Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille s'installe dans un petit village de Saint Antonin Noble Art. C'est un endroit charmant pour y vivre et ouvrir un restaurant indien dans le pays de la gastronomie. Mais Lorsque Mme Mallory propriétaire et chef du restaurant étoilé "Le saule pleureur" entend parler du projet de la famille Kadam ,c'est le début d'une guerre sans pitié qui commence entre deux cuisines bien différentes et de cultures différentes.

Mais on est dans un Lasse Hallstrom, donc les plats de chacun vont se délier et former de nouveau fumet que ce soit sur la table ou dans les coeurs.

La sauce prend pas, c'est un film pour les lecteurs de Gala ou de Marie-Claire, qui suivent Top Chef, qui ne font que rêver que ce qu'il y a sur papier glacé, et les lires recettes chez leur coiffeur ou leur dentiste,pour se faire rajouter des dents et devenir riches et payer un peu moins d'impôts, et donc ce payer ses restaurants étoilés loin de nos porte-monnaies.

Aucun acteur n'arrive à défendre son rôle (surtout Charlotte LeBon, et les Blanc, Elbaz sont couverts de temps d'épices qu'ils n'existent même pas, Helen elle fait ce qu'elle peut pour sauver le film, mais n'y arrive pas, mais le pire c'est que cela va marcher.

Note : 11.80



ET DES PHOTOS DU JOUR AU FESTIVAL

Christine and the Queens


Pascal Elbé

Pauline Lefevbre

Freddie Highmore

PascaL Grégory

Helen Mirren

Helen Mirren

Alexandra Lamy

Peter Sattler



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