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mardi 25 juillet 2017

HOMMAGE A MARIE-JOSEPHE YOYOTTE DECEDEE A L'AGE DE 88 ANS , LA LEGENDE DE SON METIER

Elle fut la première monteuse noire du cinéma français et la collaboratrice de François Truffaut pour « les 400 coups » (1959). Née à Saint-Fons (69) le 5 novembre 1929, Marie-Josèphe Yoyotte était antillaise de mère bretonne. C’est à l’occasion du film « Rue Cases-Nègres » (1983) d’Euzhan Palcy qu’elle se rend en Martinique, terre natale de son père, pour les repérages du film.

Son impressionnante carrière de monteuse, puis chef-monteuse, commence au début des années cinquante avec « le Portrait de son père » d’André Berthomieu. Suivront « le Testament d’Orphée » de Cocteau, « la Guerre des boutons » d’Yves Robert, « la Boum" 1 et 2 de Claude Pinoteau, « Diva » de Jean-Jacques Beineix. En 1976, elle obtient le césar du meilleur montage pour « Police Python 357 » d’Alain Corneau, avec qui elle collaborera de nouveau pour « Tous les matins du monde » et « le Deuxième souffle » (2007), le dernier film sur lequel elle a travaillé. Elle a obtenu deux autres césars pour « Microcosmos : le peuple de l’herbe » de Claude Nurisdany et Marie Pérennou (1997) et « le Peuple migrateur » de Jacques Perrin (2002).  Au-delà de son métier, cette grande dame du cinéma français, décorée de la légion d'honneur, a encouragé de nombreux jeunes artistes tout au long de sa vie. Elle a été incinérée le 17 juillet au Père Lachaise. 

FILMOGRAPHIE

  

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