Synopsis : Munch est une avocate hors normes, qui s’attache à défendre des innocents que tout accuse. Face à une erreur judiciaire elle est capable de franchir toutes les lignes, même celles de l’illégalité, pour prouver leur innocence.
On suit donc ce cabinet d'Avocat dans une organisation à l'américaine, car le Cabinet est dirigée par une avocate (Isabelle Nanty) à grande gueule et beaucoup d'humour, ou le sexe qu'elle connaît avec pointillé (cela rappelle le principe de la série Sam avec Mathilde Seigner qui se passait dans une école) avec un collaborateur homosexuel (Lucien Jean Baptiste) qui assume mal son exposition et a du mal à parler avec sa fille (bon la façon dont la fille très open pourtant , apprend que son père est Gay est quand même too much, on a également deux personnages à développer qui semble intéressant le mono maniaque fils de leur meilleur client en stage (Tom Villa) dont il est à peu près certain qu'il nous cache des secrets sur sa personnalité, et l'enquêteur (Aurélien Wilk) qui n'existe pas en France, ancien flic, qui ne va pas respecter les lois du genre, comme tous le cabinet d'ailleurs.
Alors que dire sur les deux premiers épisodes, tous ce beau monde à l'air bien sympathique, même si c'est pas extrêmement bien joué, et les situations ubuesques, et cela se regarde bien sympathiquement sans problèmes.
Mais la série est en équilibre entre deux positions entre la légèreté et des sujets sociétables, qui aurait peut être du être mieux exploités et moins clichés.
Dans le premier épisode, un jeune adolescent de 14/15 ans est soupçonné de meurtres sur un de ses camarades (le jeune ado joue très bien, mais j'ai pas récupéré son nom) donc défendu par le cabinet, mais se révèle que ce jeune garçon est homosexuel et amoureux d'un autre copain de l'école, dommage au lieu de développer au minimum ce que vivent ces ados dans leurs milieux et la difficulté de vivre avec, donne pas une bonne image de leurs orientations, les donnant coupable d'une nature normal, mais heureusement tout ce finit et pour le garçon judiciairement et pour son couple (mais un peu à l'arrache).
Dans l'autre épisode pas mieux ou on parle de violente faite aux femmes, or comme finale, on a une femme qui avait déclaré s'être fait violée qui aurait menti ce dont profite une responsable d'association malsaine pour en tirer profit.
Donc en deux épisodes , une culpabilisation et une fausse femme battue, cela fait beaucoup, surtout cela permet de faire de bon mots, sur la situation de quelqu'un.
Dommage pour les 3 showrunners au féminin, qui devrait tout en tenant leurs personnages et en les développant un peu, de resserré leur scénario dans leurs histoires judiciaires et les raccourcis judiciaires, pas très réaliste.
Donc on va donner une note pour voir , et attendre les prochains épisodes l'année prochaine.
NOTE : 13.30
FICHE TECHNIQUE
ShowRunenr ; Valérie Tong-Cuong, Marie Vinoy et Marie Alice Gadéa
Réalisation : Gabriel Julien-Laferrière
Musique ; Sophia Morizet
Scénariste ; Marie Vinoy et Marie Alice Gadéa
Photographie ; Cyril Renaud
Production ; TF1
DISTRIBUTION
- Isabelle Nanty : Munch
- Lucien Jean-Baptiste : Hubert Bellanger
- Aurélien Wiik : Gaspard
- Tom Villa : Aurélien
- Paloma Coquant : Clarisse
- Xavier Gallais : Juge Aubry
- Gérard Chaillou : Le président
- Alexandra Mercouroff : Martine Lefort
- Farid Bentoumi : Lieutenant Carel
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