CINEPHAGEMANIAC: 007 SPECTRE DE SAM MENDES (Spectaculaire, 00 sexe, mais je n'ai pas Bondé) Attention SPOILERS

dimanche 15 novembre 2015

007 SPECTRE DE SAM MENDES (Spectaculaire, 00 sexe, mais je n'ai pas Bondé) Attention SPOILERS

007 SPECTRE de SAM MENDES (le nouveau James Bond 007).

Avant de parler du film, je voudrais dire que aimer le cinéma, ce n'est pas seulement la nouvelle vague et ses clones depuis près de 60 ans, ou on se fait plus chier à comprendre ce que voulait dire le réalisateur que des films comme James Bond ou Indiana Jones qui donnent des boutons aux gardiens du temple, mais qui est l'essence même du cinéma le plaisir.

Les deux peuvent co-exister si on peut nous le permettre, mais malheureusement ce n'est pas le cas, ces derniers étant plus critiqués sans même les avoir vues.

Concernant James Bond, j'ai le même principe, je suis un fan de la série, j"ai vu tous les films, même les faux que les aficionados considèrent comme blasphématoire, ce qui me permet quand un épisode est moins bon de le dire, c'est cela la diversité de l'opinion, être d'accord sur tout ce s'appelle de la dictature.

Revenons à nos moutons, ou plutôt à 007.

Le film commence comme la plupart du temps, par une séquence, qui n'a rien à voir avec la suite de l'histoire, elle se passe à Mexico pendant la célébration du Jour des Morts et la ville flamboie de partout, costumes et personnages haut en couleurs. Pour moi c'est la meilleure séquence du film, amenant ce que c'est très bien faire Sam Mendès, un espace spectaculaire et exotiques, tel qu'on consent James Bond. Bon il faut dire que la James Bond Girl numéro 3 du film, Stéphanie Sigman, ne passe beaucoup de temps à l'écran. Mais cette séquence restera dans les meilleures des Bond, même si le Mexique n'est pas content.

Puis James se prélasse dans un costume de squelette (un reste de Mexico) avec une belle mexicaine pour une nuit torride, enfin le pense t-on, James Bond ayant d'autres chose à faire , éviter un attentat à la bombe, fait exploser un bâtiment (même si c'est gros) puis s'amuse en hélicoptère en dessus de la foule.

james bond spectre

Puis suit le vrai générique, qui lui m'a beaucoup déçu, quand on connaît ce qu'on avait vu dans les épisodes précédents, même si Daniel Craig est très en forme, roulant des galoches et un python s'enroulant autour de ces déesses, comme une exposition sexuelle, mais bon cela passe, mais le gros point noir de cette ouverture, c'est la chanson de Stan Smith, celle-ci n'est pas très bonne, et cet Adèle au Masculin, n'a pas le talent de cette dernière.

Bon Bond doit retourner à Londres, pointé à son travail, les vacances cela a du bon, mais le nouveau patron "M" de Bond (Ralph Fiennes) lui tire les oreilles, car notre Bond n'est pas très respectueux des règles du programme 00.

Mais comme dans toutes les sociétés quand on merde, on se retrouve avec des chefs qu'on ne voulait pas , un dénommé C (Andrew Scott) qui n'est pas au niveau des comédiens de la série (on l'avait vu dans Pride, Jimmy's Halll), qui veut mettre fin au programme 00, et donc empêcher 007 de papillonner à droite à gauche, et de faire sauter la politique du gouvernement britannique.

Ce personnage est vraiment dans l'actualité, pour ceux qui veulent une surveillance 24 sur 24, non seulement des terroristes, mais également du citoyen lambda (on se croit dans 1984, 30 ans après).

Vu son côté mielleux, on devine aisément ce que va devenir le personnage à la fin du film, ce qui est dommage, mais on est dans un Bond pas dans un Fincher.

Bond retrouve Q (exceptionnel Ben Whishaw) qui va lui donner une seule arme nouvelle, une montre (donc pas de publicité majeure) ce qui est quand même nettement moins que Pierce Brosnan qui en abusait. Mais lui injecte du sang intelligent (pas de globules blanches cela fait trop mal) pour le suivre à la trace, et lui donner l'occasion de le couvrir en le laissant s'échapper et de ne pas le localiser volontairement.

Pour la première fois , depuis le début des aventures de Bond, on voit beaucoup plus Q dans des scènes d'actions et sur le terrain, ce qui me fait dire que c'est un film avec plus de Q.

On voit Miss Moneypenny (Naomi Harris) aussi peut souvent que dans les autres opus, pour lui indiquer qu'il désobéit pour répondre à un ordre de son ancienne patronne (Judi Dench) que l'on voie dans une vidéo reçu après sa mort. D'où le début du film, et son voyage à Rome (comme dirait Daho) pour allez à un enterrement et rencontré Lucia Sciarra (Monica Belluci) jeune veuve éblouissante, mais trop marqué par son deuil. Bon n'allez pas aux toilettes pendant ce temps, car Monica on ne l'a voit pas beaucoup, donc son rôle on ne peut la juger beaucoup. Évidemment elle passera la nuit avec Bond (qu'en pense Vincent), aussi vite qu'une nouvelle relation dans Secret Story, (on avait deviner mes chéries).

On apprend aussi au détour d'une scène, que Bond n'est pas trop sérieux, car il jette par terre deux coupes de champagne (quel gâchis) au lieu de les poser sur une table pas très loin de lui (son côté macho peut être). (Flûte elle est tombée).

Il apprendra de la belle dans le creux de l'oreille, qu'une réunion secrète est en cours dont faisait partie son époux.

Donc pour la première fois du film, on aperçoit la silhouette du méchant du film, qui parle doucement pour donner ses ordres, comme s'il était sur de lui et de son pouvoir (allez une petite référence au Parrain, ou Brando était dans l'ombre).

La scène est efficace par son côté sombre, mais je trouve le personnage et l'interprétation de Christopher Walz en dessous des autres méchants que l'on a vu (Madsen, Froebe ou Bardem), pour moi c'est le point faible du film, les scènes où il est sont importante mais le personnage je le trouve faible (mais ce n'est uniquement que mon avis).

Le méchant l'aperçoit au balcon, et s'ensuit des cascades et une poursuite en voiture dans Rome, qui va exciter les fans de gros cube, mais il manque un peu d'humour dans ce type de scène.

MoneyPenny va lui dire que son Roi Pâle est en fait un de ses meilleurs ennemis Mr White (Jasper Christiensen) qui habite l'Autriche, qui sera l'occasion de nouvelles poursuites dans la neige, cette fois en avion, toujours très spectaculaires, dans la lignée des meilleurs Bond.

M lui le pense à Chelsea , le pauvre ignorant, à Chelsea il n'y a que Mourinho qui cherchent le secret de gagner des points (loin de Bond).

Mais voilà Mr White a une fille, et malgré sa gueule de déterré malade et mise a mal par la société secrète, il donne des informations à 007 en échange de veiller sur sa fille, qui est ........ je vous donne en mille Émile .................. Evidemment , elle fallait bien qu'elle arrive dans l'histoire, et comme Bond à la réputation d'aimer les petites françaises (nous on aime les petites anglaises) et il ne s'en prive pas, mais pas jusqu'à manger un cassoulet ou un steack frite avec la belle, il se contente de champagne et de Martini.

Dans une scène avec la belle (Léa Seydoux), on s'aperçoit de l'identité du méchant alias Franz Obenhauser (Christopher Walz) qui serait mort plusieurs années précédentes, mais en réalité Obenhauser est un ancien méchant des histoires de Bond, qui avait l'habitude de changer de visage (oui car on changeait d'acteur), on le devine assez vite, si on est perspicace.

Après je vous laisse le soin de le découvrir dans les belles salles de cinéma, et de penser à se vider avant, car le film dure quand même 2H30.

Craig est toujours bien en Bond ce qui est déjà pas mal, les trois gros plans du début (Mexico, Rome et l'Autriche)sont spectaculaire à souhait, mais je met un bémol, sur les scènes à Londres, notamment avec C, même si Q est très intéressant.

Côté James Bond Girl on a pas tiré le gros lot, cela manque un peu de charme.

A l'arrivée un Bond ce laisse toujours voir avec plaisir, si pour celui on retire Sam Smith et C.

Maintenant le méchant de l'histoire n'est pas mort , la James Bond Girl non plus, moins noir que Skyfall il est vrai. Pour les amateurs de la WWE , on remarquera Dave Bautista, qui ne restera pas dans ma mémoire de cinéphiles.

Note : 14.60

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Sam Mendes
Scénario : John Logan, Neal Purvis et Robert Wade
Photographie : Hoyte Van Hoytema
Direction Artistique : Dennis Gassner
Décors : Denis Gassner
Costumes : Jany Temine
Montage : Lee Smith
Musique : Thomas Newman
Son : Per Hallberg
Production : Barbara Broccoli et Michael G.Wilson pour MGM, Columbia Pictures et EON Productions.
Durée : 148 minutes

DISTRIBUTION