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lundi 27 avril 2015

CHRONIQUE DE LA SEMAINE : OU SONT NOS SUPER HEROS D'ANTANS


La semaine des super-héros, pour les uns ils se mettent à plusieurs pour combattre un robot-ménager de chez Moulinex, de l'autre un extra-terrestre qui va faire rêver une petite fille, et pour les autres un héros discret et méconnu qui va rester tapis dans l'ombre pour tuer des méchants à la Joy-stick, je rigole non pas vraiment car les tireurs à partir des drônes, sont recrutés dans des salles de jeux pour allez chercher des spécialistes et de précisions de jeux vidéos.

Drôle de monde, ou le héros n'est pas celui qui vous donne du pain, ou à boire, mais qui tue celui qu'on dit de tuer, ou de voir des super-héros tuer et détruire des villes (évidement à l'est de l'Europe) , seule la nature pouvant détruite les states (prochainement avec Saint Andréas).

Et on en a pas fini, avec les Batman, Superman, Ant-Man, et consorts qui vont débouler sur les écrans avant la fin de l'année, et on peut se demander ce qu'il reste à détruite à force après leurs passages.

Heureusement deux films vont nous montrer un autre univers de héros qui eux sont simples un petit garçon qui veut qu'on lui dessine un mouton (Le petit Prince) et une petite fille ou on lis dans ces rêves.

Ah sous nos héros d'antan, Robin des Bois, Thierry la Fronde, Fanfan la Tulipe qui n'avait pas besoin de super armes chirurgicales pour se battre et en plus il avait de l'humour.


Good Kill est un Thriller américain écrit, et réalisé par Andrew Niccol. Le film a été présenté en compétition officielle au Festival International du film de Venise en 2014.

Quand on entre dans la salle voir un film de Andrew Niccol (Bienvenue à Gattaca, Simon@ ou Lord of the War, on s'est qu'on ne sera pas dans un film tiède et on ne sera pas déçu. Et bien une nouvelle fois , c'est le cas, Niccol sait raconté des histoires avec peu, mais le peu devient beaucoup avec lui.

On est loin du Américan Sniper de Clint Eastwood, où le héros n'avait aucun doute dans sa mission, ici c'est tout le contraire il ne s'est pas si son obéissance est obligatoire, ou de douter est un droit et un devoir.


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Dès le départ, Niccol nous met mal à l'aise, un homme est en train de visionner sur son écran , un village quelques parts dans le monde, ou pour lui figure des terroristes potentiels, mais sa mission n'est que de viser la cible principal.

Sauf que le héros (le major Thomas Eghan) n'est pas au bord d'un avion, mais dans un bungalow en métal sur une base militaire dans le sable du désert, à quelques kilomètres de Las Vegas et ses clinquants à la limite choquante, quand on voit les conditions des villages visés.

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Mais aussi au lieu d'être sur le terrain, Eghan, doit entrer chez lui le soir s'engueuler avec sa femme et descendre sa bouteille de vodka.

C'est le contraste saisissant entre ceux qui sont sur le terrain et qui entre pulvérisé lors de leur après guerre et ceux qui sont chez eux et qui tuent dans la journée sans sentiments.

Et puis l'état major de l'Angley (CIA) décide que il suffit plus de tuer des cibles, mais de tuer tout le monde autour des terroristes (enfants, civils, femmes) pour ne pas laisser de trace et peut être éviter des descendants.

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Lui et le lieutenant Vera Suarez (Zoe Kravitz) commence avoir des doutes sur leur mission, mais obéissent quand même aux ordres.

En gros ne créer pas-t-il plus de terroristes qu'ils en tuent.

Bien sur on a du mal ou est la mal, d'un côté ou de l'autre, avec des hommes avec des roquettes mais a des milliers de kilomètres des cibles américaines, ou des drône américains manipuler à distance qui vise sans état d'âmes.

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Certains verraient le drône comme le doigt de Dieu, qui décide qui doit vivre et mourir, réducteur mais on est aux States.

Un film froid comme les frappes chirurgicales mais d'une efficacité effrayante sur la post-traumatique de la guerre et ses conséquences.

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Tous les comédiens sont excellents de Ethan Hawke au proie aux doutes, de January Jones (sa femme) et Zoe Kravitz, Bruce Greenwood, Jake Abel, et Dylan Kenin c'est collègue de bunker.

Du grand et du bon Andrew Niccol, aux antipodes de Eastwood et celui là me plait.

Note : 16.10

En route de Tim Johnson , le dernier film d'animation des Studios Dreamworks.

En général , les Studios Dreamworks sont inférieurs au Studio Disney et Pixar, même si on avait eu droit à deux films de bonne qualité, mais la règle est de nouveau de mise, l'année ou Pixar devrait présenté Vice-Versa dans les salles.

Car ce qui manque ici, au film de Dreamworks c'est un scénario et une histoire qui fasse rêvée, ce qui malheureusement pas le cas ici. Le film avec ses personnages bizarres ressemblant à des télétubbies caoutchouteux ne reflètent aucun charme et passion.


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Des aliens nommés les Boovs choisissent de faire de la Terre leur nouvelle planète d'adoption, mais Oh, l'un d'entre eux, révèle par erreur la cachette de son peuple. Contraint de fuit, il fait la connaissance d'une jeune fille nommée Tip à la recherche de sa mère , ils vont devenir des fugitifs embarqués dans l'aventure de leur vie et vont réaliser que leurs enjeux auxquels ils font face sont beaucoup plus complexes que de simples mésentente inter galactiques.

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A la lecture du pitch du film, on a bien compris le message des réalisateurs, faire couler des larmes même précaires à de jeunes filles en attente d'émotion.

Un fugitif fuyant sa planète (ou son pays) , des immigrés cherchant à sa faire un trou dans la société, mais le sujet est tellement appuyé que je suis pas certains quelques comprennent tout, en tous cas il certain que le film ai fait pour les enfants de moins de 8 ans, les autres iront voir Avengers. Pour nous les adultes, à part accompagner ses enfants, on regarde souvent le plafond, ou on compte les spectateurs dans la salle.

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Pas le meilleur des dessins animés de ces 10 dernières années.

Note 8.90

Avengers l'ère d'Ultron de Josh Whedon : Après les événements relatés dans l'épisode 1, en 2012, Josh Whedon remet le couvert avec nos super-héros dans une autre aventure de nos super-héros américains évidemment ou Extra terrestre après un séjour dans des laboratoires fabriqués et formâtés par Tony Stark.

Donc évidemment avec un film de ce genre, on sera bourré d'effets spéciaux, qui devraient faire plaisir à nos chers bambins de 7 à 77 ans, avec beaucoup de bruit et de fureur, et des dialogues minimalistes fait bavard et incompréhensible.

J'ai toujours pensé que nos super-héros manquait de cerveau humain, alors arrêtons de les faire parler et de philosopher sur des techniques ou l'on comprend pas grand-chose.

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On y retrouve La Veuve Noire, Iron Man, Capitaine América, Thor, Hulk, Oeil de Faucon et Nick Fury, mais comme dit le proverbe trop de héros tue le super héros, et pour éviter l'âme pensante du spectateur américain, ils vont combattre Ultron loin de leurs bases, dans un pays de l'est déjà ravagé, on se demande bien pourquoi.

Oui en ayant plusieurs super-héros on perd la valeur de chacun, et on est frustré dans savoir plus, seul Hulk et Iron Man sont intéressants dans cet opus.

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Je me suis parfaitement ennuyé sur ces 2h20, trouvant le temps long, entre les coups de boutoir et les discussions qui n'amènent rien, en plus le scénario est vide , totalement vide, et le vilain (Ultron) qui nous rappelle pas pour rien le Terminator de Cameron, ne dégage rien, et dans ce genre de film, plus le héros est une saloperie, plus on prend son pied (regarder les Batman );

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"Après les événements relatés dans Capitain América : Le Soldat de l'hiver qui ont vu la destruction du SHIELD, Tony Stark crée Ultron avec l'aide de Bruce Banner, une intelligence artificielle capable d'augmenter seules les capacités, et qui est censée protéger l'humanité de toutes les menaces potentielles et contrôler la légion des Iron Man. Mais le plan de Stark se retourne contre lui lorsque Ultron décide que les principaux ennemis sont en fait les humains, et s'emploie à les éradiquer de la surface de la terre. Les Avengers se regroupent à nouveau pour lutter contre cette menace mortelle, tandis que trois nouveaux personnages apparaissent : Les Jumeaux Maximoff, Vif-Argent et la Sorcière rouge (ennemis puis alliés) ainsi que Vision, puissante entité créée durant le film".

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On nous avait promis un Cliffhanger sur la mort d'un des personnages principaux, tout se bruit pour pas grand chose, ah le marketing.

Josh Whedon a dit qu'il était fatigué par cet épisode, et bien nous aussi mais avec le même salaire. En tous cas c'est pas le scénario qui le fatigue.

Beaucoup de moyens mais peu d'effet à l'arrivée.

Note : 13.50

Après une dispute avec sa compagne Sara (Rachel McAdams), Tomas Eldan (James Franco), un jeune écrivain en mal d'inspiration, conduit sa voiture sans but sur une route enneigée. En raison de l'épaisse couche de neige et du manque de visibilité, Tomas percute mortellement Nicolas, un jeune garçon qui traversait la route tandis que son frère Christopher est à peine blessé.

C'est le coeur sincèrement meurtri qu'il prévient lui-même et immédiatement la mère des deux gamins, Kate (Charlotte Rampling), qui habite dans une jolie maison rouge, à 200 mètres du lieu de l'accident.
Après plusieurs années, et alors que ses relations volent en éclats et que tout semble perid, Tomas trouve un chemin vers la rédemption : sa tragédie se transforme en succès littéraire, avec l'appui inconditionnel de son éditeur (Peter Strormare) et son adjointe Ann (Marie-Josée Croze) avec laquelle il refait sa vie. 
Par ailleurs, presque imperceptiblement, il se rapproche de son père (Patrick Bauchau). Mais au moment où il pensait avoir passé ce terrible événement , Tomas apprend à ses dépens que certaines personnes n'en ont pas fini avec lui .... notamment Christopher, le gamin qui a survécu, et qui a désormais 16 ans (Robert Naylor) qui tente de l'approcher ... 
En premier lieu, il faut saluer et la direction d'acteurs, et l'interprétation. Chacun, dans se film ébloui par la musique "Moderato cantabile" d'Alexandre Desplat (sa composition pour The Grand Budapest Hotel était sublime), joue sa participation d'une vois douce et calme, à commencer par James Franco et Charlotte Gainsbourg. Cette espèce de demi-ton est aux antipodes de toutes les hystéries actuelles.


En second lieu, puisque tout le monde semble devoir se demander pourquoi Wim Wenders a opté pur la 3D, il faut dire son admirable travail. Depuis les paysages jusqu'au larges jusqu'aux plus petits objets, tout est minutieusement posé et filmé, en s'inspirant du travail du peintre américain Andrew Wyette pour la lumière et les couleurs. Ce qui est proche, ce qui est loin... comme si l'instropection et le calme des protagonistes cachaient l'introspection de chacun après ce drame de la vie ordinaire.

En troisième lieu, j'invite chacun à observer tout le travail qui est fait sur les portes vitrées, les fenêtres, les pare-brise, les vitres des voitures... c'est admirable. James Franco et Charlotte Gainsbourg, notamment, ne sont jamais loin d'une vitre, comme si besoin de chercher de la force en soi nécessitait un regard vers l'extérieur.

Every Thing Will Be Fine, peut faire penser à un conte de fées (à commencer par le titre) et à une fin "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", le film retrace tout de même le long processus de guérison suite à un traumatisme, très ancré dans le réel. Au processus de guérison s'ajoute la thématique , non pas du deuil comme on pourrait s'y attendre, mais de la paternité (un thème essentiel au cinéma selon moi), Tomas se rapprochant de son père (superbe scène ou James Franco serre Patrick Bauchau dans ses bras). Christopher se rapprochant de Tomas, comme pour être son fils.
Enfin le processus de création, tant pour Tomas l'écrivain que pour Ann l'illustratrice, est intelligemment décrypté. Wim Wenders en miroir, avec une grande discrétion, sans égotisme, et ce d'autant plus que le scénario n'est pas de lui, mais du jeune Bjorn OLaf Johannessen.

Le film est Allemand, canadien, norvégien, français et suédois, ce qui le don d'agacer au plus haut point Hollywood, et qui explique au moins en partie les mauvaises critiques, puisque l'industrie cinématographique étasunienne tend à considérer la 3D comme sa propriété, tout en ne sachant pas en faire grand chose d'intelligent hormis Martin Scorsese dans son admirable Hugo Cabret.

C'est un drame superbe, qui m'a frappé pour sa simplicité, pour la pureté du récit de Wim Wenders, qui pour marquer la fuite des années, use de simples cartons : deux ans plus tard, quatre ans plus tard. L'égale empathie que témoigne Wenders pour l'écrivain , la mère et l'enfant , sa manière de faire progressivement connaissance avec chacun est prenante. Elle j'ai été impressionné autant que charmé par sa maîtrise de la 3D.

Un récit magnifique qui sonde admirablement des âmes endolories.

PS; Savoureuses délices que de constater que, dans le sillage de TF1 (!) rien de moins que France Télévision, Les Inrocks, Chronic'art, les cahiers du cinéma, et Libération honnissent ce film, et hennissent en choeur leur assassinat de Wim Wenders.
Critique Chonchon


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