Pages

samedi 1 mars 2014

Que reste t-il de la soirée des Césars 2014


La tournée des Césars 2014 est tombée hier soir au Châtelet à Paris, devant les caméras de Canal+.

Au début de la soirée le président François Cluzet nous a servis une saillie attendu sur la politiques des intermittents et les salaires des acteurs qu'il justifie un peu. Plus une saillie sur Delon facile , pas très corporate.

Force est de constater que les Bobos de Gauche qui lisent Télérama et Les Inrocks ont passés une soirée difficile, où leurs favoris sont passés complètement à côté, avec une sucrerie à se mettre sous la dent (Suzanne, L'inconnu du Lac et La vie d'Adèle).

Car pour une fois et j'en suis content finalement, c'est le public le grand gagnant et surtout le cinéma, et pas la masturbation intellectuelle, qu'on nous a servis dans ces 3 films.

Sans compter, que l'on a récompensé des films avec des décors, montage, costumes et musique.

De plus, les saillies de ces journaux et de tous ces bobos contre le film de Galliène (le traitant d'Homophobe) m'avait déjà fait pencher sur ce dernier ou celui de Dupontel (voir mes récompenses en fin d'année).

Titi finalement n'à pas manger Pussycat (70 000 entrées pour l'un et autour du million de l'autres), que le public ne court pas au grand galop.

La polémique de Kechiche sur son actrice (Léa Seydoux), des techniciens râleurs n'ont pas du arranger les choses (mais comme il y a 700 heures de Rush, on va l'avoir aux Césars pendant 250 ans.

Plus son soutien à Estrosi à Nice, n'à pas du arranger les choses, lui qui se veut hors-systèmes.

On aurait pu remettre le César des Costumes à L'inconnu du Lac ou La vie d'Adèle, mais je crois qu'ils ont une autre compétition annexe à Cannes pour ce type de film, pas d'Homophobie j'en suis bien loin, mais cette insuffisance envers le public et les médias qui ne sont pas dans leur camp, et puis on paie des entrées pour voir du cinéma, pas la vision d'un art sans effet par des réalisateurs qui pour moi n'aiment pas le cinéma (on y rajoutera Bruno Dumont), il y a des belles histoires d'amours Homos dans le cinéma (même Français) qui méritent plus d'égard (comme Les Roseaux Savages).

Petite surprise pour Sandrine Kimberlain (toujours les mêmes raisons plus contre que pour).

La soirée en elle-même ne me laissera pas de grand souvenir, peu d'émotion, seul Degroot était drôle, et le sketch de Niney qui est un génie, qu'on va parler très longtemps, et le retour sur scène avec Deutsch était bien fait et viril.

Et puis, pourquoi inviter Tarentino ?

Il est certain qu'on ne remettra pas les Césars des Costumes à Scarlett et Quentin.

A l'arrivée j'en ai trouvé 8, je m'en sors bien.

LE PALMARES

Meilleur Film : Les Garçons et Guillaume à Table
Meilleur Acteur : Guillaume Galliène (Les Garçons et Guillaume à Table)
Meilleure Actrice : Sandrine Kimberlain (9 mois ferme)
Meilleur Second Rôle Masculin : Niels Arestrup (9 mois ferme)
Meilleur Second Rôle Féminin : Adèle Haenel (Suzanne)
Meilleur Jeune Espoir Masculin : Pierre Deladonchamps (L'inconnu du lac)
Meilleure Jeune Espoir Féminin : Adèle Excharchopoulos (La vie d'Adèle)
Meilleur Scénario Original : Albert Dupontel (9 mois ferme)
Meilleur Scénario Adapté : Guillaume Galliène (Guillaume et garçons à table)
Meilleure Musique : Martin Wheeler (Michael Koonas)
Meilleur Son : Jean Pierre Duret (Michael Khoolas)
Meilleure Photo : Thomas Hardemeir (TS Pivet)
Meilleur Montage : Valérie Deseine (Guillaume et garçons à table)
Meilleurs Costumes : Pascaline Chavanne (Renoir)
Meilleur Décor : Stéphane Rosembaum (L'écume des jours)
Meilleur Réalisateur : Roman Polanski (La Vénus à la fourrure)
Meilleur Court-Métrage : Avant que tout perdre (Xavier Legrand)
Meilleur Film d'Animation : Loulou l'incroyable secret (Eric Omond)
Meilleur 1er Film : Guillaume Galliène (Les Garçons et Guillaume à Table)
Meilleur Film Etranger : Alabama Monroe 



























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire