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dimanche 22 décembre 2013

CHRONIQUE : SANS CONTREFACONS JE SUIS UN RE-MEC

2013 a confirmé que les scénaristes n'existait plus dans le cinéma français, comme dans un temps pas si ancien que cela, donc nos producteurs chéris recyclent sur qui a marchés à l'époque que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaitre, sans se préoccuper, si cela toujours d'actualité aujourd'hui pour le public.

Le maître à bord dans ce cas, ce sont les studios Europacorp, à côté d'un Malavita assez réussi mais aussi moderne, on nous sert cette fois une soupe réchauffée avec "Angélique, Marquise des Anges" avec à la manette le non moins has-been Ariel Zeitoun.

Au générique de ce film , qui aurait dû être tout droit programmé sur France 3, chaîne qui le soutient et le produit partiellement, on y trouve Gérard Lanvin, Mathieu Kassovitz, Tomer Sisley et dans le rôle d'Angélique Nora Arnezeder, et pour le coté co-production avec David Kross vu dans le "Cheval de Guerre".

L'histoire ne change pas, Le compte Joffrey de Peyrac (Lanvin) qui est allé faire ses courses pour du vin chez Nicolas (Kassovitz) !!!!! s'ennuie ferme dans son château de Chaumont malgré toute la nouvelle richesse qu'il a acquise (plus que le roi) grâce à l'exploitation de l'Or, décide de prendre de force en mariage, une jeune bourgeoise parisienne (Angélique), qui est aussi belle, que lui est laid, suite à un accident dans sa jeunesse.

Intrigue de Cour, Secret d'alcôve ou de passé, légèrement sensuel, ou combat de cap et d'épée (mais un coup d'épé dans l'eau) digne de Disneyland (tellement c'est mal fait), voilà pendant une 1heure30, ce que l'on voit à l'écran.

Bien sur la belle tombera amoureuse de la bête, mais dans le genre (vu les première images) je préfererais voir la version de Christopher Gans au mois de Février 2014.

On a de beaux costumes ce serait à moins, les décors du coté du château sont bien fait, mais du côté de Paris cela sent le carton pâte.

Bizarre les changements de lumière incessant, du type éclairage très lumineux au bas d'une porte du château alors que l'on voit quelques secondes après le ciel très chargé de nuage. A moins que la lumière reflète "Le roi Soleil" entrant dans la pièce (too much).

Nora Arnezeder est trop moderne dans son jeu, pour son rôle , une Lou Doillon comme dans "Blanche" semblait plus approprié, Kassovitz et Sisley sont inexistant comme d'habitude, et Lanvin fait le minimum pour payer ses impôts (au roi bien sûr).

Rien à garder dans ce film, à l'exception du ticket de cinéma pour y voir le prix.

Note : 8.70

Encore un film qui sert à rien "16 ans, ou presque" de Tristan Séguela, avec Laurent Laffite et Christophe Malavoy et un clone de Vincent Lacoste (Victor George) en moins prise de tête.

C'est pas avec ce film que Tristan Séguela aura réussi sa vie de réalisateur avant 50 ans, le film qui sent le déjà vu, n'a aucun intérêt, tout est basé sur Laffite, seul François Rollin nous faire rire.

Arnaud Mustier à 34 ans et brillant avocat et philosophe invité à toutes les TV. Un jour ses parents lui demandent de garder son frère cadet Jules, branleur professionnel digne des sous doués. Il est là pour remettre un peu d'ordre, sauf que voilà se déclenche en lui une crise de puberté à 34 ans, qui va le faire reculer mentalement et se prendre pour  un copain de son frère et de son âge.

A part le Week-end à Trouville comme Dalila di Lazaro et Alain Delon dans 3 hommes à abattre, on cherche encore l'intérêt du film.

Note : 8.40


Après la Belle et la bête (Angelique), maintenant Belle et l'Enfant, autre adaptation, mais cette fois réussie, et qui marche très bien surtout en province, qui grâce aux vacances devraient faire entre 2 et 3 Millions d'entrées. Il s'agit de l'adaptation de la série mythique de notre enfance "Belle et Sébastien" de Nicolas Vanier avec Tchecky Karyo, le jeune Félix Bossuet et BELLE, BELLE magnifique chienne, non chien car c'était 3 mâles qui ont joués le rôle.

La série était écrite et réalisée par Cécile Aubry (rien à voir avec Martine) qui n'est autre que la mère du petit Mehdi héros de la série télévisée, ici joué pat Félix Bossuet moins capteur d'image que Medhi, mais qui nous charme avec son sourire et son courage.

L'histoire reprend la trame de la série, à part qu'il la place pendant la guerre, amenant une tension supplémentaire, ou le jeune Sébastien va se prendre d'amitié pour une chienne (Belle) que les chasseurs du coin pensent que c'est la bête qui tue leurs moutons.

Le film c'est surtout Nicolas Vanier , grand explorateur (en cours d'ailleurs) qui montrent les grands espaces (les montagnes des Alpes), les animaux dans leur naturel, et des beaux et grand sentiments, magnifiquement, il a le savoir faire le gars.

On y voit aussi dans une petit rôle, le vrai Medhi et toujours le plaisir de voir notre Globe-Trotter international Tcheky toujours attachant dans ce type de rôle.

Si on verse pas une petite larme, c'est qu'on a pas de sentiment, et qu'on aime pas les animaux et la nature.

Un film fidèle à la série, et on boude pas notre plaisir, un beau film pour Noel et les enfants et la famille comme dans le temps.


Les deux semaines suivantes étant classées sur le sexe sur nos écrans, et j'espère dans la prochaine chronique un vrai marathon de films et rendez-vous avec "Les Loups".

Note : 15.10

BOX-OFFICE FRANCE

1 - HOBBIT LA DESOLATION DE MAUG : 1 620 000
2 - LA REINE DES NEIGES : 774 000
3 - HUNGER GAMES : 304 000
4 - CASSE TÊTE CHINOIS : 290 000
5 - LES GARCONS ET GUILLAUME A TABLE : 207 000
6 - 100% CACHEMIRE : 197 000
7 - L'APPRENTI PERE NOEL : 117 000
8 - JE FAIS LE MORT : 103 000
9 - ZULU : 78 000
10 - THE LUNCH BOX : 67 000

BOX-OFFICE USA

1 - THE HOBBIT LA DESOLATION DE MAUG : 73 645 197 $
2 - LA REINE DES NEIGES : 22 568 138 $
3 - A MADEA CHRISTMAS : 16 007 634 $
4 - HUNGER GAMES : 13 671 666 $
5 - THOR 2 : 2 820 550 $
6 - LES BRASIERS DE LA COLERE : 2 425 925 $
7 - DELIVERY MAN :  1 968 890 $
8 - PHILOMENA : 1 820 479 $
9 - LA VOLEUSE DE LIVRES : 1 734 679 $
10 - HOMEFRONT : 1 706 286 $

SORTIE DE LA SEMAINE












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